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Libération

«Le sort des enfants des jihadistes qui ont fui ces derniers jours l’ultime réduit de l’EI dans l’est syrien ne doit pas être ignoré.»

Geert Cappelaere directeur régional de l'Unicef
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publié le 11 mars 2019 à 20h41

Environ 3 000 enfants étrangers se trouvent actuellement dans le camp de déplacés d'Al-Hol (nord-est de la Syrie) qui a accueilli la majorité des personnes fuyant ces dernières semaines l'ultime poche de l'EI pilonnée par les Forces démocratiques syriennes (FDS). Or «il existe une solution pour ces enfants. Cela requiert un courage politique, un engagement politique. Ces enfants sont des enfants, ce ne sont pas des terroristes», a martelé le directeur régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Geert Cappelaere, déplorant que «le message selon lequel ces enfants sont indésirables [prenne] de l'ampleur». Dans un récent sondage, une majorité de Français se prononçait ainsi contre leur retour.