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L'enquête sur le crash aérien en Ethiopie va prendre «un temps considérable»

Sur les lieux du crash en Ethiopie, le 10 mars. (MICHAEL TEWELDE/Michael Tewelde - AFP)
publié le 16 mars 2019 à 17h51

L'enquête sur les causes du crash en Ethiopie d'un Boeing 737 MAX 8, qui a fait 157 morts dimanche 10 mars, «requiert une analyse minutieuse et un temps considérable pour parvenir à des conclusions concrètes», a déclaré la ministre Dagmawit Moges au cours d'une conférence de presse à Addis Abeba.

Cet accident était le second en moins de cinq mois pour le Boeing 737 MAX 8, désormais cloué au sol dans de très nombreux pays, dont les Etats-Unis (où il est produit). Dans des circonstances similaires, un avion du même type de la compagnie indonésienne Lion Air s'était en effet abîmé en mer en octobre, causant 189 morts.

L'identification des restes des 157 victimes du crash va elle «prendre approximativement cinq à six mois», a également indiqué Dagmawit Moges. Elle sera effectuée en faisant correspondre l'ADN des restes des victimes collectés sur le lieu de crash, à quelque 60 km à l'est d'Addis Abeba, avec des échantillons ADN soumis par les familles.

Un document transmis samedi aux familles des victimes par la compagnie aérienne Ethiopian Airlines indique que les effets personnels collectés sur le lieu du crash seront remis aux proches dans «approximativement deux mois» et les certificats de décès dans deux semaines.