causé par l’agriculture sur brûlis, mais aussi par l’explosion du trafic routier et les centrales à charbon. Avec un indice de qualité de l’air de 364, considéré comme «très risqué», Chiang Mai, destination très touristique, était mardi l’agglomération la plus polluée du monde, devant Delhi, d’après le site Air Visual. Et les niveaux de particules fines PM 2,5, les plus nocives car elles pénètrent le plus en profondeur dans les poumons, tournent depuis trois semaines autour de 250-350 microgrammes par endroits dans la région. Un taux plus de dix fois supérieur aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Les autorités expliquent notamment cette pollution par les feux provoqués par les agriculteurs qui, à cette époque de l’année, brûlent des parcelles dans les zones montagneuses afin de pouvoir les cultiver.
Le nord de la Thaïlande, notamment Chiang Mai, deuxième ville du royaume, subit un épisode de pollution inégalé,
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publié le 2 avril 2019 à 21h26
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