La justice russe a levé lundi l'assignation à résidence du metteur en scène et réalisateur Kirill Serebrennikov, jugé pour détournements de fonds, ce qu'il rejette. En résidence surveillée depuis l'été 2017, il est désormais libre de ses mouvements à condition de ne pas quitter le territoire russe. «Je vais revenir bientôt. Ce n'est pas très facile psychologiquement, mais il y a beaucoup de choses à faire. Nous avons des spectacles, des répétitions», a réagi le cinéaste. Pour ses partisans, il paye sa liberté de création et ses pièces parfois osées, mêlant politique, sexualité et religion, dans un pays où les autorités poussent pour un retour en force des valeurs traditionnelles et conservatrices.
Dans la même rubrique