Menu
Libération

«La préparation de la présidentielle se fera avec l’accompagnement [de l’armée], qui veillera au suivi de cette phase […] dans un climat de sérénité et dans le strict respect des règles de transparence et d’intégrité et des lois de la République.»

par
publié le 10 avril 2019 à 20h26

Le chef de l'armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah, a promis mercredi de veiller sur la transition, mais mis en garde contre la poursuite des manifestations, au lendemain de la nomination comme président par intérim d'Abdelkader Bensalah, un cacique du système Bouteflika. Ce dernier a promis un scrutin «transparent» alors que la date de l'élection a été annoncée pour le 4 juillet. Président du Conseil de la nation depuis dix-sept ans, Bensalah reste rejeté par la rue et a fait face, mercredi, à de nouvelles manifs ainsi qu'à un appel à une grève nationale. Mais Ahmed Gaïd Salah a écarté le principe d'un «vide constitutionnel», dans une fin de non-recevoir aux revendications d'un départ du «système» . Par ailleurs, la France a «regretté» mercredi l'expulsion du directeur de l'AFP à Alger, Aymeric Vincenot, par les autorités qui ont refusé de renouveler son accréditation pour 2019.