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Libération

Issiaka Sidibé, le président de l’Assemblée nationale malienne, vendredi «Seul l’intérêt supérieur du Mali doit primer.»

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publié le 19 avril 2019 à 20h46

Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, a démissionné jeudi soir avec son gouvernement, moins d'un mois après la tuerie de quelque 160 civils peuls dans le centre du pays et une série de manifestations contre la gestion de l'Etat. Maïga, nommé en décembre 2017 par le Président, Ibrahim Boubacar Keïta, avait été reconduit en 2018 après la réélection du chef de l'Etat. Sa démission est intervenue à la veille de l'examen, prévu vendredi par l'Assemblée nationale, d'une motion de censure déposée par des députés de l'opposition mais aussi de la majorité. «Il est impératif de taire nos divergences et nos querelles intestines», a déclaré vendredi le président de l'Assemblée, Issiaka Sidibé, lors d'une séance levée au bout de quelques minutes en raison de l'absence du gouvernement. Depuis des semaines, la personnalité de Maïga cristallisait les critiques, notamment sur des questions sociétales, d'influents dirigeants religieux musulmans réclamant son départ.