Les canards boiteux lâchent leur famille politique. La semaine dernière, c’est Viktor Orbán qui prenait ouvertement ses distance avec Manfred Weber, tête de liste du Parti populaire européen. Mardi, c’était au tour du PSD roumain de désavouer la tête de liste du groupe socialiste, dans lequel il siège à Strasbourg. Cette déclaration fait suite à la lettre adressée lundi au gouvernement roumain, mené par le PSD, par Frans Timmermans, en sa qualité de vice-président de la Commission européenne. Il y menaçait la Roumanie de sanctions imminentes en cas de poursuite des réformes qui menacent l’indépendance du système judiciaire.