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A la barre

Israël : Sara Nétanyahou condamnée pour ses frais de bouche

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L'épouse du Premier ministre israélien a conclu un accord avec la justice, reconnaissant avoir abusé d'une «erreur» de ses comptables pour facturer des centaines de milliers de shekels de repas gastronomiques aux frais du contribuable.
Sara Nétanyahou et son avocat, à Jérusalem dimanche. (Photo Debbie Hill. AFP)
publié le 16 juin 2019 à 16h07

Tout arrive : même une affaire Nétanyahou peut atteindre son terme, et se conclure sur une sanction. Sauf que celle-ci ne concernait pas le Premier ministre israélien, mais sa femme, Sara.

Dimanche, l'épouse du leader nationaliste – lui-même inquiété dans trois dossiers de corruption – a été condamnée dans l'interminable saga judiciaire de ses frais de bouche, symbole pour l'opposition du délire des grandeurs affectant la cour du «roi Bibi», et dont les anecdotes d'arrière-cuisine ont excité l'imagination des tabloïds pendant des années. En acceptant l'accord de «plaider-coupable» négocié par ses avocats, Sara Nétanyahou s'est vu remercier par le juge d'avoir coupé court à un long et coûteux procès, «le temps judiciaire étant précieux».

Intitulé croquignolesque

La Première dame était accusée d'avoir facturé au contribuable environ 340 000 shekels (85 000 euros) de repas livrés à domicile et commandés dans quelques-unes des meilleures adresses de Jérusalem. Ce qui lui était interdit par la loi, la résidence de la rue de Balfour disposant d'un chef à plein temps. Mais pour profiter de quelques sushis, macaronis et