Tout arrive : même une affaire Nétanyahou peut atteindre son terme, et se conclure sur une sanction. Sauf que celle-ci ne concernait pas le Premier ministre israélien, mais sa femme, Sara.
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Dimanche, l'épouse du leader nationaliste – lui-même inquiété dans trois dossiers de corruption – a été condamnée dans l'interminable saga judiciaire de ses frais de bouche, symbole pour l'opposition du délire des grandeurs affectant la cour du «roi Bibi», et dont les anecdotes d'arrière-cuisine ont excité l'imagination des tabloïds pendant des années. En acceptant l'accord de «plaider-coupable» négocié par ses avocats, Sara Nétanyahou s'est vu remercier par le juge d'avoir coupé court à un long et coûteux procès, «le temps judiciaire étant précieux».
Intitulé croquignolesque
La Première dame était accusée d'avoir facturé au contribuable environ 340 000 shekels (85 000 euros) de repas livrés à domicile et commandés dans quelques-unes des meilleures adresses de Jérusalem. Ce qui lui était interdit par la loi, la résidence de la rue de Balfour disposant d'un chef à plein temps. Mais pour profiter de quelques sushis, macaronis et