par l'Inde le 5 août. Elles ont été arrêtées en vertu de la loi sur la sécurité publique, a précisé dimanche un magistrat sous couvert d'anonymat. Cette loi controversée permet aux autorités d'emprisonner une personne jusqu'à deux ans sans accusation ni procès. «La plupart des personnes interpellées ont été évacuées par avion du Cachemire car les prisons n'ont plus de place», a expliqué le magistrat, qui dit avoir eu recours à un téléphone satellite pour collecter les chiffres des arrestations auprès de ses collègues à travers le territoire himalayen, soumis à un black-out sur les communications. Dimanche, la famille d'un commerçant en bois a par ailleurs affirmé qu'il était décédé à cause des gaz lacrymo répandus par les forces de l'ordre. Un seul décès, un homme qui s'était noyé en fuyant la police, avait jusqu'à présent été signalé.
Au moins 4 000 personnes ont été interpellées depuis la révocation de l’autonomie du Cachemire
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publié le 18 août 2019 à 20h56
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