Pour Justin Trudeau, le prochain G7 s'annonce moins mouvementé que celui de l'an passé au Québec. Alors que le Canada et les Etats-Unis étaient en pleine crise des tarifs douaniers, Trump avait quitté le sommet en accusant le Premier ministre canadien d'être «malhonnête et faible».
Selon Ottawa, Biarritz devra être l'occasion pour les pays du G7 de prendre des mesures pour «bâtir des économies qui profitent à tous» et «créer de nouvelles opportunités pour la classe moyenne». Trudeau dit vouloir continuer à être une «voix forte» sur les questions liées à l'égalité des genres, au changement climatique et à la lutte contre l'extrémisme. Il en profitera pour promouvoir le libre-échange, quelques semaines après la ratification par les députés français du très controversé Ceta, et alors que le nouvel accord Etats-Unis-Canada-Mexique doit encore être ratifié. Selon les médias canadiens, Trudeau devrait aussi s'entretenir avec le Premier ministre britannique pour discuter les termes d'un accord commercial post-Brexit.
Deux autres points pourraient être à son agenda. D’abord, les tensions croissantes entre le Canada et la Chine depuis l’arrestation en décembre d’une dirigeante de Huawei à Vancouver. Trudeau a aussi dit vouloir soulever la situation des médias en crise et la responsabilité des géants du numérique, et plaider pour une réponse internationale.