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Libération

Des cas recensés en Ouganda

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publié le 1er septembre 2019 à 18h56

A son arrivée à Beni dimanche, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a promis que les Casques bleus continueraient de soutenir l’armée congolaise face aux groupes armés qui compliquent la lutte contre la maladie. Guterres doit visiter un centre de traitement d’Ebola à Mangina, d’où est partie l’épidémie en août 2018. Treize mois plus tard, la fièvre hémorragique a tué 2 015 personnes pour plus de 3 000 cas. Un troisième décès dans le pays voisin de l’Ouganda ravive la crainte d’une propagation de la maladie au-delà de la province congolaise du Nord-Kivu, où la majorité des cas ont été enregistrés. Jusque-là, les épicentres se sont déplacés dans cette province entre les villes de Mangina, Beni et Butembo depuis la déclaration de l’épidémie. Il s’agit de la deuxième la plus grave de l’histoire, après les 11 000 morts en Afrique de l’Ouest en 2014.