«L’élection présidentielle de dimanche est importante. Les promesses d’une société plus égalitaire faites lors de la première présidentielle au suffrage universel, libre et démocratique de 2014, ne sont pas là. Face à la crise économique, à la dégradation des conditions sociales, le sentiment de désillusion et de dégagisme est de plus en plus fort. Les Européens, et la France en particulier, n’ont pas fait grand-chose pour accompagner cette phase de transition de la Tunisie. La France préfère vendre des armes à des Etats hypermilitarisés et non démocratiques, comme l’Egypte.»
Piketty : «Un sentiment de dégagisme croissant»
par Thomas Piketty
publié le 11 septembre 2019 à 20h06