Il reconnaît qu'il est «responsable d'une partie» des «problèmes qui s'accumulent depuis trente ans» mais exclut de démissionner : en cette troisième semaine de contestations au Chili, qui ont fait 20 morts dans ce pays considéré jusqu'à récemment comme un des plus stables d'Amérique latine, le président Sebastián Piñera est sorti d'un silence de plusieurs jours pour écarter toute possibilité de démission, réclamée par ses opposants. Il dit par ailleurs être ouvert à la discussion et ne pas écarter une réforme de la Constitution.
Sebastián Piñera : «J’irai jusqu’à la fin de mon mandat. J’ai été élu démocratiquement, par une large majorité de Chiliens, j’ai un devoir et un engagement envers mes électeurs et tous les Chiliens.»
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publié le 5 novembre 2019 à 20h06
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