Après avoir rejeté Sylvie Goulard, les eurodéputés ont donné jeudi leur feu vert au Français Thierry Breton pour qu’il devienne commissaire européen au Marché unique et au Numérique. Le choix de l’ancien PDG d’Atos a été approuvé par le PPE (droite), les libéraux de Renew, le groupe Socialiste et Démocrates et les conservateurs d’ECR. La gauche radicale, les écologistes et l’extrême droite, minoritaires, avaient eux demandé que des clarifications lui soient réclamées. Lors de son audition, Breton a tenté d’apaiser les craintes sur les risques de conflits d’intérêts en annonçant qu’il se récuserait sur les sujets qui concerneraient directement Atos, tout en excluant de se dessaisir des secteurs sur lesquels évolue la firme (intelligence artificielle, cybersécurité et supercalculateurs).
«Il n’y a qu’une seule solution, être radical. Je n’ai plus aucun intérêt dans les entreprises que j’ai dirigées. Zéro. Zéro !»
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publié le 14 novembre 2019 à 20h51
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