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Libération

«Il est difficile d’être horrifié et choqué quand on fait face à un schéma répétitif, mais ça ne rend pas [cette décision] moins horrible.»

Hanane Achraoui Membre de la direction de l'Organisation de libération de la Palestine
par
publié le 19 novembre 2019 à 20h01

Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déclaré lundi soir que les Etats-Unis ne considéraient plus les colonies israéliennes comme illégales, jetant ainsi une nouvelle pelletée de terre sur la «solution à deux Etats» et adressant un nouveau coup de pouce à Benyamin Nétanyahou. Bien que s’inscrivant dans la ligne ultrapartisane adoptée par Donald Trump au sujet du conflit israélo-palestinien (déménagement de son ambassade à Jérusalem, expulsion des diplomates palestiniens de Washington…), cette annonce rompt avec quatre décennies de diplomatie américaine. Mais elle ne change concrètement rien au statut des colonies en Israël, qui ne s’est jamais plié au droit international sur cette question, quel que soit le gouvernement en place depuis les années 1970.