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Les prévisions de production de pétrole, gaz et charbon sont beaucoup trop élevées pour espérer limiter la casse du changement climatique. C'est la conclusion d'un nouveau rapport inédit réalisé par plusieurs organismes de recherche et le Programme pour l'environnement des Nations unies (Unep).
Depuis 2009, cette équipe documente l'écart entre la quantité de gaz à effet de serre qu'il faudrait émettre pour limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C et la quantité de gaz à effet de serre que les pays se préparent à émettre. Ce travail, louable, n'a pas vraiment permis d'infléchir la tendance.
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La raison de cet échec, selon l'un des auteurs, Måns Nilsson, aussi directeur du Stockholm Environment Institute, réside dans le fait que «la plupart des projets de production de charbon, gaz et pétrole continuent d'attirer des investissements, de recevoir