La COP25 s’est ouverte lundi, à Madrid, sur de fortes déclarations politiques des dirigeants, sans que ces appels à l’action ne trouvent encore de réalisation concrète. Les négociateurs techniques passeront le relais aux représentants politiques pour la seconde semaine de la conférence, tandis qu’un cortège de quelque 100 000 personnes, mené par la Suédoise Greta Thunberg, est attendu vendredi dans les rues de Madrid pour faire pression sur ces dirigeants. Quatre ans après la signature de l’accord de Paris, la COP25, tenue par la présidence chilienne, doit finaliser les conditions d’application du traité international. La société civile appelle aussi les Etats à relever leurs ambitions. Pour l’instant, si les engagements de la COP21 sont respectés, la planète devrait se réchauffer de plus de 3 °C d’ici la fin du siècle (par rapport à l’époque préindustrielle). Ce qui serait catastrophique pour beaucoup de personnes et d’espèces vivantes.