«Pas de "nous" et "eux"» : le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a, en recevant son Nobel de la paix mardi à Oslo, lancé un plaidoyer pour l'union à l'heure où son pays est déchiré par des violences et où ses efforts de réconciliation avec l'Erythrée piétinent. Abiy Ahmed, 43 ans, s'est vu attribuer le Nobel pour la réconciliation qu'il a menée avec l'Erythrée. Après des progrès spectaculaires dans les mois ayant suivi son entrée en fonction en avril 2018, le vent a tourné : sa politique d'ouverture a ouvert la voie à une flambée de violences intercommunautaires en Ethiopie et le processus de paix avec l'Erythrée semble à l'arrêt.
«Nous avions compris que nos nations ne sont pas ennemies mais que nous étions plutôt victimes d’un même ennemi qui s’appelle la pauvreté.»
Discours du 1er ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali, lauréat du Nobel de la paix à Oslo le 10 décembre. (Photo Stian Lysberg. NTB Scanpix/Reuters.)
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publié le 10 décembre 2019 à 20h46
(mis à jour le 11 décembre 2019 à 10h07)
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