Confirmant l'avis émis deux jours plus tôt par deux agences d'évaluation financière, le président argentin a parlé de «défaut de paiement virtuel» dimanche. «Ce n'est pas pareil qu'en 2001, mais ça y ressemble», a ainsi affirmé Alberto Fernández. Cette année-là, l'Argentine avait plongé dans la plus grave crise économique de son histoire après s'être déclarée en défaut de paiement sur sa dette publique. Vendredi, Buenos Aires a différé au mois d'août le remboursement de 9 milliards de dollars (8,1 milliards d'euros) de dettes. «C'est de ça que nous héritons. Nous ne pouvons pas faire face et payer les obligations qui tombent», a déploré le président de gauche, qui a succédé au libéral Mauricio Macri. En 2019, le PIB devrait avoir chuté de 3,1 % et les prix augmenté de 55 %.
«L’Argentine est en défaut de paiement virtuel.»
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publié le 23 décembre 2019 à 21h01
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