«Le poumon de la planète brûle.» Cette phrase a été répétée à l'envi cet été quand, fin août, l'opinion publique s'est émue des incendies ravageant la forêt amazonienne, principalement côté Brésil. Rumeurs et vidéos détournées ont circulé à grande vitesse sur les réseaux sociaux. Même Emmanuel Macron s'est retrouvé à partager sur Twitter une photo d'incendie datant de plusieurs années. Pourtant, d'après le service d'observation satellitaire européen Copernicus, l'intensité des feux a été plus ou moins similaire aux mois d'août précédents au Brésil depuis 2003. L'émoi international a tout de même permis de mettre en lumière l'augmentation de la déforestation dans le pays, qui a repris dangereusement depuis trois ans après une baisse salvatrice.

Dans la foulée, la France a lancé une initiative internationale pour la préservation des forêts tropicales. Au-delà de l’Amazonie, des incendies monstres ont ravagé l’Afrique centrale, l’Indonésie, la Californie, la Sibérie et l’Australie cette année.