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Libération
Récap

Attentat en Somalie, réforme des retraites, attaque antisémite près de New York... L'essentiel de l'actu de ce week-end

Sur les lieux de l'attentat à Mogadiscio, samedi. (Photo Feisal Omar. Reuters)
publié le 29 décembre 2019 à 18h47

Grève. Plus de dix mille personnes se sont encore rassemblées samedi contre la réforme des retraites un peu partout en France. Dans les transports, la grève continue, en particulier en Ile-de-France, pour le 25e jour. Alors qu'aucune négociation n'est prévue avant le 7 janvier, le dirigeant cégétiste Philippe Martinez a accusé dans le Journal du Dimanche le gouvernement d'organiser «le bordel» et de jouer «le pourrissement» d'un mouvement social déjà plus long que celui de 1995. Dans le même JDD, le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a accusé la CGT de pratiquer un syndicalisme «de blocage» voire «d'intimidation», alors que le chef de l'Etat devra prononcer ses vœux du 31 décembre en pleine crise sociale.

Somalie. Au mois 90 personnes ont été tuées dans l'explosion d'une voiture piégée, samedi matin, dans la capitale somalienne. Notre article.

Antisémitisme. Cinq personnes réunies pour la fête juive de Hanouka ont été blessés samedi soir lors d'une attaque à l'arme blanche contre la résidence d'un rabbin près de New York, une agression qualifiée dimanche «d'acte terroriste» par le gouverneur de l'Etat. Plus d'informations ici.

Matzneff. Le ministre de la Culture Franck Riester a apporté samedi son soutien à «toutes les victimes» de l'écrivain Gabriel Matzneff, au cœur d'une polémique pour son attirance sexuelle pour les jeunes adolescents. Le ministre demande par ailleurs au Centre national du livre de lui fournir «toutes les précisions» concernant une allocation versée à certains écrivains pour compenser les difficultés financières liées au grand âge ou à la maladie, dont Gabriel Matzneff est bénéficiaire. «Je prendrai mes responsabilités», ajoute le ministre.

Grève de la faim. Les autorités iraniennes ont dénoncé dimanche l'«ingérence» de Paris dans l'affaire de Fariba Adelkhah, une anthropologue franco-iranienne détenue en Iran pour des accusations d'«espionnage». Vendredi, le Quai d'Orsay a convoqué l'ambassadeur d'Iran à Paris pour dénoncer la détention «intolérable» de Fariba Adelkhah et du chercheur français Roland Marchal, faisant part dans un communiqué de son «extrême préoccupation» sur la situation de Fariba Adelkhah qui a cessé de s'alimenter et de boire.

Fin de vie. Dans une interview publiée samedi par le Parisien, le président de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon, a réclamé «le droit d'administrer des sédatifs comme le midazolam», qui peut être utilisé pour mettre en œuvre une sédation profonde jusqu'à la mort, tout en assurant qu'il ne s'agissait «pas du tout» d'euthanasie.

Ukraine. 200 prisonniers ont été échangés dimanche par Kiev et les séparatistes ­prorusses de l'Est de l'Ukraine. Un évènement ­marquant une désescalade dans le seul conflit actif d'Europe. La présidence ukrainienne a précisé avoir vu revenir 76 personnes, tandis que les séparatistes des républiques autoproclamées de Donetsk et ­Lougansk se sont vus respectivement remettre 61 et 63 personnes.

Algérie. Le nouveau président Abdelmadjid Tebboune, élu il y a quinze jours, a nommé samedi un universitaire, Abdelaziz Djerad, au poste de Premier ministre, alors que la contestation populaire persiste dans la rue.

Guinée-Bissau. Quelque 700 000 électeurs votent pour élire leur président lors d'un second tour à l'issue incertaine, avec l'espoir de lever un blocage dans lequel s'est empêtrée depuis des années une classe politique réputée corrompue et incapable de répondre aux besoins élémentaires d'une population parmi les plus pauvres au monde. Les premières tendances sont attendues en début de semaine.