Il y a un an, un sanglier infecté par la peste porcine (PPA, inoffensive pour l'homme) découvert en Belgique, à quelques centaines de mètres de la frontière, avait déclenché un branle-bas de combat côté français. Une «zone blanche» de dépeuplement au sein de laquelle tous les sangliers doivent être abattus et une clôture de de 132 kilomètres ont été mises en place dans les Ardennes, la Meuse et la Meurthe-et-Moselle. L'armée de terre a été dépêchée en renfort logistique auprès des chasseurs, des pièges ont été installés et le tir de nuit autorisé. Au fil des mois, la surface de la «zone blanche» a été augmentée, pour atteindre près de 300 km2. En un an, selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, un millier de sangliers ont été tués. Et malgré la découverte de 830 sangliers infectés en Belgique, «la France est à ce jour indemne de PPA», a assuré le ministère de l'Agriculture le 16 décembre.
Des sangliers infectés aux portes de l’Hexagone
publié le 2 janvier 2020 à 20h06
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