Le «véganisme éthique» est une «croyance philosophique» et doit donc être protégé ainsi par la législation contre la discrimination : ainsi en a jugé vendredi la justice britannique du travail. Elle avait été saisie par un Londonien de 55 ans qui accuse son ancien employeur, une association de protection des animaux, de l'avoir licencié pour ses convictions véganes - il ne consomme ni viande ni poisson et refuse toute exploitation animale (port de cuir, de laine…). Le véganisme éthique étant désormais considéré comme une croyance authentique, et non une opinion ou un point de vue, le tribunal devra déterminer plus tard dans l'année si le plaignant a été ou non discriminé par son ancien employeur en raison de cette croyance.