«[Huawei est] une extension du Parti communiste chinois», a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo. Mercredi, les autorités britanniques avaient donné leur feu vert à une participation limitée au réseau 5G des équipementiers «à risque», y compris, donc, du géant des télécoms chinois. Au grand dam de Washington, dont la ligne dure n'a pas convaincu ses alliés de ce côté de l'Atlantique. Outre le Royaume-Uni, l'UE a publié mercredi une liste de recommandations pour la 5G dans laquelle le bannissement total de Huawei ne figure pas. L'UE propose d'exclure certains fournisseurs des «actifs critiques et sensibles, […] tels que les fonctions de gestion et d'orchestration du réseau», mais affirme ne «viser aucun [équipementier] ou pays en particulier». Pékin a appelé Washington à «abandonner ses préjugés et sa mentalité de guerre froide dépassée».
«Introduire Huawei dans le système crée un réel risque.»
par
publié le 30 janvier 2020 à 21h01
Dans la même rubrique