La bataille de l'après-Brexit a commencé lundi, Boris Johnson rejetant l'alignement réclamé par Bruxelles sur les règles de l'UE en tant que «prix» à payer pour un accord de libre-échange. Michel Barnier le négociateur européen a prévenu que l'UE n'accepterait pas de voir émerger une économie dérégulée à sa porte, qui profiterait d'«avantages concurrentiels déloyaux». De son côté, le Premier ministre britannique a nié «toute course vers le bas» sur les normes mais martelé que son pays ne serait pas forcé de s'aligner sur les règles de l'UE «sur la concurrence, les subventions, la protection sociale, l'environnement» pour espérer un accord de libre-échange.
Michel Barnier : «Nous ne serons pas naïfs.»
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publié le 3 février 2020 à 21h06
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