Alors que la période de sept jours de réduction des violences s'achève samedi, un accord entre les talibans et les Etats-Unis pourrait être signé dans la foulée, le même jour. Le nombre de soldats américains déployés en Afghanistan devrait alors passer d'environ 13 000 à 8 600, selon le président américain, Donald Trump. Patricia Gossman, spécialiste de l'Afghanistan pour Human Rights Watch estime que l'étape la plus complexe sera celle des discussions entre talibans et représentants afghans, qui pourraient débuter à la mi-mars.
La réduction des violences fonctionne-t-elle ?
Toute mesure qui aboutit à une réduction du nombre de victimes civiles est bien sûr la bienvenue. Toutes les parties auraient pu et auraient dû le faire avant. Le pic du nombre de victimes civiles ces dernières années est provoqué par les tactiques utilisées des deux côtés. Les talibans font des attaques indiscriminées et utilisent des bombes et mines artisanales, qui causent des dégâts horribles. Du côté américain, il s'agit surtout des frappes aériennes. Je ne suis même pas sûr de leur nombre, beaucoup se produisent dans des endroits reculés, où personne ne fait de rapport. Sur les dix dernières années, il y a eu 100 000 victimes civiles. Même si la mesure initiée samedi ne tient pas, il faudra que les deux parties fassent beaucoup plus.
Quels sont les critères pour déterminer s’il s’agit d’un succès ou non ?
Des journalistes en Afghanistan essaient d