Quand j’y pense et c’est-à-dire constamment ma tête devient aussi lourde qu’un instant d’Histoire qui a choisi de vivre dans mon ici et mon maintenant
Je me dis que ce papier dont j’ai besoin pour vivre ailleurs qu’en moi je le garderai longtemps pour me comprendre le contrechamp confiné un peu songeur, un peu sauveur
Au premier jour j’avais déjà écrit tous les journaux de confinements du monde intime, je devins riche et mieux encore je devins pertinent, presque absolu
Au deuxième jour je devins vide mais ce sont des choses qui arrivent me souffla de loin un ciel au bleu aveugle
Au troisième jour j’interrogeai mon corps, qui répondit.
La suite est affaire de hasard mais peu importe depuis ce jour vivant ou mort je vis dans tous les journaux de confinements du monde, un peu songeurs, un peu sauveurs.