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Hors Covid-19, l'actu de ce lundi

Le père du Premier ministre britannique, Stanley Johnson, à Londres en 2019. (Photo Tolga Akmen. AFP)
publié le 23 mars 2020 à 18h05

Dans la famille Johnson…

… je demande le père

La famille du Premier ministre du Royaume-Uni est toujours plus divisée, avec des points de vue diamétralement opposés sur le Brexit. Alors que son fils a mené le pays à sortir de l'Union européenne, le père de Boris Johnson aurait demandé la nationalité française pour garder des liens forts avec l'Europe. Stanley Johnson, 79 ans, peut y prétendre, puisque sa mère est née à Versailles, explique le Times. Le journal tire cette révélation du livre Rake's Progress: My Political Midlife Crisis, écrit par Rachel Johnson (lire son portrait), qui n'est autre que la sœur du Premier ministre britannique. «C'est une bonne nouvelle, je pourrais devenir française aussi», se réjouit-elle.

La phrase

«Il est malheureusement devenu courant que les autorités chinoises fournissent une information limitée ou contradictoire sur les victimes [d’arrestation] et les accusations les visant. Les familles sont maintenues dans l’ignorance du sort de leurs proches.»

Des experts de l'ONU

Des experts de l'ONU ont exprimé lundi «leur profonde préoccupation» quant au sort de trois militants des droits de l'homme chinois «disparus» depuis leur arrestation en décembre. Ding Jiaxi, un avocat radié du barreau, militant anticorruption et partisan de réformes politiques, Zhang Zhongshun et Dai Zhenya ont été arrêtés et «assignés à résidence dans un lieu désigné» après une réunion privée organisée en décembre à Xiamen, selon ces experts. «Neuf autres défenseurs des droits de l'homme qui ont participé à la réunion ont aussi été convoqués pour interrogatoire ou arrêtés», affirment-ils dans un communiqué. L'assignation à résidence dans un lieu désigné est une forme de détention extrajudiciaire secrète pouvant durer jusqu'à six mois, souvent utilisée contre les dissidents politiques et les militants des droits de l'homme. Elle «n'est pas compatible avec le droit international» et constitue «une violation grave et flagrante des droits de l'homme», estiment les experts onusiens. Dans la plus grande opacité, les détenus sont ainsi particulièrement vulnérables à la torture et à la coercition, affirment plusieurs associations de défense des libertés fondamentales.

Le pays

Le Liban

In this photo released by the Lebanese Government, President Michel Aoun, center, and government ministers wear masks to help protect themselves from the coronavirus, while attending a cabinet meeting at the presidential palace in Baabda, east of Beirut, Lebanon, Thursday, March 19, 2020. On Thursday, Egypt and Lebanon became the latest two countries in the Middle East to shut down airports and suspend all passenger flights, joining Saudi Arabia, Iraq, Jordan, Tunisia and Morocco. (Dalati Nohra/Lebanese GovLe président libanais (au centre) et ses ministres, à Beyrouth, jeudi.

Photo Dalati Nohra. Gouvernement libanais. AP

Confronté à une crise financière inédite, le Liban a annoncé lundi qu'il ne paiera pas l'ensemble de ses bons du Trésor émis en dollars, dans le cadre d'un plan de restructuration de sa dette publique d'un montant de 92 milliards de dollars, soit 170% du PIB. Il avait déjà annoncé le 7 mars qu'il ne paierait pas une première tranche de sa dette, d'un montant de 1,2 milliard de dollars qui arrivait à échéance le 9 mars, marquant ainsi le premier défaut de paiement de son histoire. Les autorités ont justifié leur décision par l'érosion des réserves de devises étrangères du pays. La restructuration de la dette aura lieu par le biais de négociations de gré à gré avec les investisseurs et les créanciers du pays. Le Liban avait requis en février une assistance technique du Fonds monétaire international mais n'a toujours pas formulé de demande d'aide financière auprès de l'institution internationale.

L’homme

Mike Pompeo

Le secrétaire d'Etat américain est arrivé lundi en Afghanistan afin d'aider à régler la crise politique qui frappe ce pays, déjà en proie à la propagation du coronavirus et aux opérations des talibans, qui menacent le fragile processus de paix en cours. Il devait s'entretenir avec le président Ashraf Ghani ainsi qu'avec l'ex-chef de l'exécutif, Abdullah Abdullah, qui s'est lui aussi proclamé vainqueur de l'élection présidentielle du 28 septembre 2019, entachée d'accusations de fraudes. Cette visite intervient au lendemain de premières discussions entre le gouvernement afghan et les talibans au sujet d'un échange de prisonniers, une étape cruciale dans le processus de paix qui s'est ouvert après la signature d'un accord historique entre Washington et les insurgés le mois dernier. Cette mesure, qui figurait dans l'accord conclu par les Etats-Unis et les talibans, non ratifié par Kaboul, prévoyait la libération de jusqu'à 5 000 rebelles contre celle de 1 000 membres des forces afghanes. L'échange devait avoir lieu le 10 mars, avant l'ouverture de pourparlers inédits entre le gouvernement afghan et les insurgés mais a été retardé en raison de désaccords entre les deux camps.

Mike Pompeo (à gauche) et Abdullah Abdullah à Kaboul, lundi.

Photo Sepidar Palace. AP

Le président Ghani, d’abord opposé à une telle mesure, avait proposé la libération de 1 500 prisonniers talibans avant l’ouverture des discussions interafghanes, puis des 3 500 détenus restants sur plusieurs mois, si les violences diminuaient. Les rebelles se sont cependant empressés de rejeter ce compromis. L’accord entre ces derniers et Washington prévoit aussi un retrait progressif des forces étrangères d’Afghanistan sur quatorze mois à condition que les talibans respectent des engagements sécuritaires. En échange de ce retrait, les talibans se sont aussi engagés à combattre les groupes jihadistes tels qu’Al-Qaeda et à discuter avec le gouvernement de Kaboul, qu’ils n’ont jamais reconnu, afin de déterminer l’avenir du pays. Si les insurgés ont arrêté de viser les troupes étrangères, ils n’ont cependant pas mis fin à leur offensive contre les forces afghanes.

Le tweet

Il répond à une question que vous vous êtes forcément posée.

Le chiffre

48,9 millions d’euros

Le montant des salaires et primes de Neymar sur la saison 2019-2020, selon le dossier salaire des stars de l'hebdomadaire France Football à paraître mardi. C'est plus de deux fois plus que ses partenaires du PSG Kylian Mbappé (21,2) et Edinson Cavani (18,4) Selon cette méthodologie, le Brésilien se classe au troisième rang mondial avec 95 millions d'euros, derrière l'Argentin Lionel Messi (131) du FC Barcelone et le Portugais Cristiano Ronaldo (118) de la Juventus. Joueur du Barça depuis l'été 2019, Antoine Griezmann est le premier Français avec 38,5 millions, ce qui le place au cinquième rang mondial.