La pandémie du coronavirus progresse de manière exponentielle, comme on peut le voir sur les courbes que nous avons déjà publiées. Si ces visualisations classiques montrent bien la rapidité de l'évolution de la pandémie, elles rendent difficiles à lire les comparaisons des courbes entre elles.
Comme d'autres médias, nous avons choisi de représenter la courbe selon une échelle logarithmique. Cette représentation permet de ne pas écraser le début des courbes quand elles sont proches de zéro mais également de voir les inflexions en haut. L'échelle passe de 10 à 100, puis de 100 à 1000, etc.
Ensuite, en abscisse du graphique, ce ne sont pas les dates absolues, mais le nombre de jours écoulés depuis qu’un pays a dépassé le nombre de 10 décès liés au Covid-19. En faisant cela, on peut réellement comparer les trajectoires des différents pays en fonction de quand la pandémie a réellement démarré localement. Ici, on voit bien les trajectoires similaires de la France et de l’Italie par exemple.
Enfin se pose la question de la donnée à représenter. Le nombre de cas avérés est compliqué à utiliser car dans certains pays comme la France ou le Royaume-Uni, il y a très peu de tests effectués, au contraire de pays comme l'Allemagne ou la Corée du Sud. Impossible de comparer les pays de cette manière.
Le nombre de décès est un critère plus fiable et qui prête moins à approximations. Néanmoins, des données peuvent passer sous le radar des autorités de n'importe quel pays. En France par exemple, le bilan quotidien ne prend en compte que les décès survenus en milieu hospitalier et donc pas ceux survenus en Ehpad.
La source utilisée est l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mais comme ses rapports sont publiés avec un jour de décalage, ils sont souvent en retard sur les données disponibles par pays. Nous complétons donc les chiffres avec ceux compilés quotidiennement par l'Agence France Presse. Nous mettrons régulièrement ce graphique à jour pour suivre l'évolution de la pandémie.