Un monde menacé d’une catastrophe humaine, sociale, économique et financière et un tout petit air de déjà-vu, celui de la recherche d’une union mondiale. La dernière fois, c’était à Washington, le vendredi 14 novembre 2008. Vingt chefs d’Etat et de gouvernement se retrouvent alors au chevet de la planète pour endiguer l’expansion de la crise financière, celle des subprimes partie des Etats-Unis, qui menace de gangrener toute l’économie mondiale. Kgalema Motlanthe (Afrique du Sud), Luiz Inacio Lula da Silva (Brésil), Hu Jintao (Chine), Silvio Berlusconi (Italie), Dmitri Medvedev (Russie), Taro Aso (Japon), Nicolas Sarkozy (avec sa double casquette de président en exercice de l’UE et de la France)… Personne ne manque à l’appel de George W. Bush, dont les Etats-Unis ont la présidence du G20. Deux jours de discussions, un communiqué final, des accolades, des poignées de main et pour finir, la traditionnelle photo des chefs d’Etat et de gouvernement des vingt pays les plus développés.
Un monde en mode pause
Douze ans plus tard, le petit air de déjà-vu ne se limite qu’à ce G20 qui tente de trouver une solution à un virus qui passe au travers de toutes les portes. Mais cette fois, pas question de se coudoyer. Les dirigeants du G20 ont donc tenu un sommet virtuel jeudi pour coordonner leur réponse à la menace de récession que fait peser ce nouveau coronavirus sur l’économie mondiale. Le sommet par vidéoconférence a été présidé par le roi Salmane d’Arabie Saoudite qui assure la présidence tournante. Les dis