Leur condamnation, à la prison à vie pour trois d'entre eux, à la mort pour le quatrième, remonte à 2002. Mais les quatre accusés de complicité dans le rapt et l'assassinat du journaliste américain Daniel Pearl (photo AP) au Pakistan en janvier 2002 pourraient être libérés dans les prochains jours. La Haute Cour de la province du Sindh, dans le sud du pays, vient d'acquitter les trois premiers. Le dernier, le britannique Omar Sheikh, a vu sa peine commuée. Sa condamnation pour meurtre, acte de terrorisme et enlèvement avec rançon a été ramenée à un simple enlèvement. Il a été condamné à sept ans de prison, qu'il a déjà effectués.
La décision a été largement critiquée par les proches du reporter du
Wall Street Journal
et par des officiels américains.
[ Sur Twitter, son père, Judea Pearl, ]
a dénoncé
«une parodie de justice».
«Quiconque avec un sens même minimum du bien et du mal s’attend à ce que Faiz Shah, le procureur général du Sindh, fasse appel de ce jugement répréhensible devant la Cour suprême du Pakistan»,
écrit-il. L’ONG Reporters sans frontières estime que la décision de la cour est
«choquante»
et constitue
«un déni choquant de justice»
. Une responsable du Département d’Etat américain, Alice Wells, a dénoncé
«un affront aux victimes du terrorisme».
«Ceux qui sont responsables du kidnapping et du meurtre haine