Tout le monde l'attend : la grande enquête sur la gestion de la crise du Covid-19. Après plusieurs semaines de pression tous azimuts, la Chine a finalement accepté, le 8 mai, le principe d'une évaluation sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui tient son assemblée à partir de ce lundi. Mais Pékin a pris soin d'indiquer que cette investigation, «ouverte, transparente et inclusive», devra avoir lieu «au moment opportun après la fin de l'épidémie». Le ministère des Affaires étrangères a ajouté que cette démarche devra être validée au préalable par l'Assemblée mondiale de la santé de l'OMS ou par son conseil exécutif. Il a également insisté pour dire que cette procédure, qui permettra l'établissement des faits, ne vise pas spécifiquement la Chine, mais concerne tous les Etats. Une précision qui a valeur de mise en garde.
Car ces dernières semaines, l'administration Trump, des parlementaires, des avocats américains, mais aussi des gouvernements étrangers, des institutions, des experts, des actions collectives de citoyens ont pointé la responsabilité des autorités chinoises. Et commencé à demander des comptes. Les uns cherchent des coupables, les autres espèrent de l'argent, les derniers aimeraient surtout tirer des ense