Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l'actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Cinquante-septième épisode : mai 2020. Si vous avez manqué l'épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).
Violences
Canada : pour la première fois, un «Incel» inculpé pour terrorisme
L'idéologie des «Incels» («célibataires involontaires»), ces masculinistes qui veulent se venger des femmes, a pour la première fois été directement liée à la définition légale du terrorisme au Canada, rapporte Slate. Un ado de 17 ans, soupçonné d'avoir tué à coups de machette une femme de 24 ans dans un salon de massage érotique de Toronto, a été inculpé de terrorisme en raison de ses liens avec ce mouvement misogyne. S'il est reconnu coupable, le jeune homme serait assimilé à un terroriste et condamné à la réclusion à perpétuité, précise TV5 Monde. Un récent rapport des services de renseignement canadiens a intégré les crimes perpétrés par des «Incels» dans la catégorie de «l'extrémisme violent motivé par une idéologie», aux côtés de la violence xénophobe et antigouvernementale.
Cette nouvelle qualification serait liée à l'augmentation des attaques liées à ce mouvement. En 2018, Alek Minassian, âgé de 25 ans au moment des faits, a tué dix personnes et blessé quatorze autres à Toronto en fonçant sur la foule avec une camionnette. Il s'est dit inspiré par l'idéologie «Incels». En 2019, un autre homme se revendiquant aussi de cette mouvance a grièvement blessé une femme qui se promenait avec son bébé dans un centre commercial. «Personne ne voulait coucher avec moi, donc j'ai voulu tuer», avait-il avoué à la police. Aux Etats-Unis, plusieurs meurtres ont également été commis par des «Incels», c'est le cas d'une fusillade perpétrée dans un studio de yoga de Floride en 2019. Interrogé par CTVNews, le professeur de droit canadien Kent Roach estime que cette inculpation «pourrait commencer à faire changer la façon dont notre société pense le terrorisme».
A lire aussi dans Libé : les initiatives se sont multipliées pour venir en aide aux femmes et enfants en danger aggravé durant le confinement ; reportage avec la sûreté urbaine lilloise qui a mis en place durant le confinement une cellule chargée de contacter d'anciennes victimes de violences intrafamiliales ; une vingtaine de femmes hébergées dans le centre d'entraînement de l'OM avec leurs enfants ; interview de Marlène Schiappa qui annonce maintenir les dispositifs provisoires décidés durant le confinement pour lutter contre les violences faites aux femmes ; l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing est visé par une plainte pour agression sexuelle.
Vie privée, familiale
Travail domestique : les Allemandes présentent la facture
Travail domestique gratuit, les Allemandes disent stop. Ne voyant pas les écoles rouvrir, de nombreuses mères ont décidé mi-mai de présenter la facture de ces tâches peu considérées au gouverneur de leur région. Le mouvement s'est monté sur Twitter sous le hashtag #CoronaElternRechnenAb («les parents règlent les comptes du corona»). Patricia Cammarata, une mère blogueuse, estime à 22 296 euros le travail effectué entre le 17 mars et le 15 mai, charges comprises (soit le matériel investi, l'électricité, l'eau et le chauffage). Les Allemandes participant au mouvement comptent surtout le coût horaire passé à s'occuper de leurs enfants et faire l'école à la maison, souvent en plus de leur propre travail. La note envoyée à la Bavière est également salée pour Andrea Reif, blogueuse et mère de trois enfants : 12 432,60 euros pour six semaines. Sur son blog, elle explique : «Je suis une mère et je suis une force économique et je veux être vue.» Une architecte, Karin Hartmann, a même fait publier sa «facture» dans le magazine en ligne allemand EditionF, faisant valoir que la région utilise ses services en confiant l'éducation aux familles.
L'objectif de ce mouvement ? Faire reconnaître le travail domestique dans l'espoir que les politiques cessent de considérer qu'il doit être effectué gratuitement par les femmes. Mais aussi que ce dernier soit inclus dans le calcul du PIB puisqu'«il est essentiel au fonctionnement de la société», souligne Les Nouvelles News. Le concept de travail domestique gratuit est l'un des vieux combats du féminisme, rappelle la chaîne de TV. L'Insee avait établi en 2010 que ce dernier représentait 60 milliards d'heures de travail en France et avait évalué leur valeur à 33% du PIB du pays. Si l'initiative a été saluée, de nombreux internautes ont critiqué ces mères «qui ne veulent pas s'occuper de leurs enfants» et qui voient ces derniers «comme un fardeau qui doit être compensé financièrement». Kai Whittaker, un député de la CDU, le parti d'Angela Merkel, a même mis en doute l'intelligence de ces femmes. Le combat n'est pas encore gagné. Retrouvez ici notre article à ce sujet, issu de la newsletter «L».
A lire aussi dans Libé : les projets d'enfants bouleversés par la crise sanitaire ; des chercheuses appellent à une sociologie féministe des foyers pour révéler les inégalités économiques ; interview des sociologues Céline Bessière et Sibylle Gollac sur les inégalités qui se cachent derrière les divorces et héritages.
Travail
McDonald’s poursuivi devant l’OCDE pour «harcèlement sexuel systématique»
«La violence et le harcèlement fondés sur le genre font partie de la culture de McDonald's.» C'est ce que dénonce un groupe de syndicats internationaux, qui a décidé de saisir l'OCDE pour «harcèlement sexuel généralisé dans une société multinationale», rapporte TV5 Monde. La plainte vise également deux banques d'investissements présentes au capital du géant du fast-food : la néerlandaise APG Asset Management et la norvégienne Norges Bank. Si cette action est inédite, de nombreuses plaintes avaient déjà été déposées par des salariées ces dernières années, essentiellement aux Etats-Unis. En septembre 2018, des employé·e·s de dix villes américaines s'étaient mis en grève pour dénoncer l'inaction de McDo. Au printemps 2019 plus d'une vingtaine de plaintes ont également été déposées pour harcèlement sexuel. Le dossier rendu au bureau néerlandais de l'OCDE s'appuie sur de nombreux témoignages de salarié·e·s en France, en Australie, au Brésil, au Chili, en Colombie, au Royaume-Uni et bien sûr aux Etats-Unis.
Les faits rapportés vont des «commentaires vulgaires aux agressions physiques». Dans un restaurant français, un responsable aurait installé un smartphone dans les vestiaires afin de filmer les employées en train de se changer, selon la coalition. Dans un restaurant franchisé de Standford (Floride), une jeune femme rapporte avoir été victime de commentaires à caractère sexuel et d'attouchements de la part de collègues masculins. L'entreprise «n'a pas pris au sérieux» ses signalements mais a réduit ses heures de travail. Contacté par l'AFP, McDo a affirmé qu'il étudierait la saisine dès sa réception, assurant avoir déjà instauré «une discussion très importante concernant un environnement de travail sûr et respectueux aux Etats-Unis et dans le monde». L'OCDE a trois mois pour décider ou non d'entamer une procédure de médiation. Les principes directeurs de l'organisation prévoient que les multinationales et leurs actionnaires respectent les droits du travail tels que la protection des salariés contre les violences sexuelles.
A lire aussi dans Libé : le député LREM Stéphane Trompille condamné pour harcèlement sexuel sans être exclu du groupe ; des couturières professionnelles se mobilisent contre le travail gratuit ; la députée LREM Laetitia Avia accusée par des ex-assistants parlementaires d'avoir tenu des propos sexistes, homophobes et racistes ; tribune d'un collectif de femmes envoyées en première ligne dans la «guerre» contre le Covid-19 ; un meeting numérique organisé par douze femmes de gauche pour montrer que «demain sera féministe ou il ne sera pas».
Liberté, égalité
Anne Soupa «candidate» à l’archevêché de Lyon pour alerter sur l’invisibilité des femmes
Sa candidature est surtout symbolique. Anne Soupa, théologienne de 73 ans, a décidé de se porter candidate à l'archevêché de Lyon, poste laissé vacant par le cardinal Barbarin, qui a passé sous silence les agissements pédocriminels de l'ex-prêtre Bernard Preynat, nous informe Europe 1. Si Anne Soupa est consciente que sa tentative a très peu de chances d'aboutir, son objectif est surtout de «casser les codes» et dénoncer «l'invisibilité» des femmes dans l'Eglise catholique. «L'Eglise ne tournerait pas sans les femmes. Ce sont les petites mains qui font tout. Mais il y a un plafond de verre, qui fait que vous n'avez aucune femme évêque», regrette-t-elle dans cette interview tout en appelant d'autres femmes à suivre son exemple. Anne Sousa remarque également auprès de l'AFP qu'aujourd'hui «aucune femme» ne dirige de diocèse, n'est prêtre ou diacre. Elle espère «une prise de conscience qu'un autre visage de l'Eglise est possible».
Habituellement, la nomination d'un archevêque se fait sans candidature. Le pape choisit parmi des noms proposés par le Nonce apostolique à Paris, ambassadeur du Saint-Siège. «Je vais envoyer [au Nonce à Paris] une profession de foi, un programme pour Lyon, une biographie et un communiqué de presse», a détaillé à l'agence de presse la bibliste, qui a fondé en 2009 la Conférence catholique des baptisés francophones, un mouvement réformateur qui revendique plusieurs milliers d'adhérents. Anne Soupa préside également le Comité de la jupe, qui milite depuis 2008 pour une juste reconnaissance des femmes au sein de l'Eglise. Le choix de Lyon ne s'est pas fait par hasard. A Europe 1, elle a exposé : «Le diocèse de Lyon est emblématique d'un problème de gouvernance. Quatre archevêques de suite n'ont pas vu le problème des abus [sexuels].»
A lire aussi dans Libé : le Soudan est en passe d'interdire l'excision ; du côté du privé ou de l'associatif l'offre autour du «coaching» féministe se développe et se réinvente ; portrait de Phyllis Schlafly, l'antiféministe qui défendait les «Desperate Housewifes» ; retour sur le concept de «génie lesbien» popularisé par l'activiste Alice Coffin ; Marie Cau est la première femme transgenre à être élue maire en France ; portrait de la dessinatrice Pénélope Bagieu à l'origine de la série de BD Les Culottées et de l'adaptation de Sacrées sorcières ; retour sur les exploits de Gertrude Ederle, première femme à traverser la Manche à la nage en 1926 ; Ryan Murphy revisite dans la série Hollywood l'âge d'or du cinéma américain où les minorités sexuelles et ethniques avaient eu le droit au feu de la rampe.
Education
Israël : des élèves se révoltent contre l’interdiction de porter un short
Les températures caniculaires n'y ont rien fait. Selon France 24, un groupe d'élèves d'une école de Ra'anana s'est vu refuser l'entrée d'un établissement, lundi 18 mai, jour de rentrée post-confinement, car elles portaient toutes un short en raison de la chaleur. Plusieurs établissements du pays exigent encore que les filles aient les jambes couvertes, des règlements sexistes présents aussi en France où shorts, jupes trop courtes, débardeurs sont parfois prohibés. Plus grave encore, une élève d'une école de Petah Tikva, toujours en Israël, venue avec une robe laissant les bras nus a été forcée de la retirer par son enseignant. Il l'a obligée à porter un tee-shirt mais sans aucun vêtement en bas, dévoilant ainsi ses sous-vêtements. La jeune fille a été contrainte de rester ainsi pendant des heures sous les moqueries de ses camarades. Le ministre israélien de l'Education a ordonné l'ouverture d'une enquête.
עיריית פתח תקווה :
— לירן כוג'הינוף (@lirankog) May 20, 2020
מתחקיר המקרה שבוצע הבוקר עולה כי המורה פעלה מתוך שיקול דעת מוטעה אך במקביל לא מן הנמנע כי הדבר נעשה בתום לב https://t.co/AhWdkdlupW
En signe de protestation, une dizaine de filles d'établissements environnants sont venues le lendemain à l'école en short. A Modiin, une vidéo tournée par un journaliste montre que les filles continuaient malgré tout d'être refoulées à l'entrée de l'établissement alors que les garçons portant également des shorts pouvaient se rendre en classe sans problème. Le magazine Times of Israel explique que ce sujet récurrent est contrôlé par des hommes, qui dirigent les établissements. Selon le média, l'un des arguments avancés est que la vue de jeunes filles aux jambes dénudées pourrait perturber les enseignants et leurs camarades masculins.
Corps, sexualité
Planning familial : un rapport inquiétant sur l’accès à l’IVG durant le confinement
Le confinement a eu des conséquences néfastes sur le droit à l'avortement (lire aussi cette tribune). Un rapport alarmant du Planning familial le confirme, souligne Madmoizelle. Publié fin avril, il repose notamment sur l'analyse des données du numéro vert «Sexualité, contraception, IVG». Sur la période du 30 mars au 19 avril, le Planning note une augmentation de 31% des appels par rapport à la même période en 2019. Parmi eux 58% concernait l'IVG (vs 48% en 2019) et 13% les tests de grossesse (vs 8%). Le rapport indique aussi une augmentation de 330% des difficultés exprimées par les appelantes. Ces difficultés sont multiples : «Un accueil IVG culpabilisant et/ou jugeant, une désinformation par un ou une professionnelle ou une personne anti-IVG, une situation de violences conjugales ou familiales, une situation de dépassement des délais légaux français pour la réalisation d'une IVG entraînant un avortement à l'étranger et bien sûr les difficultés liées au confinement.»
Le Planning familial confirme le constat dressé début avril par le ministre de la Santé, Olivier Véran, d'une baisse du nombre d'IVG. Le Planning familial écrit : «Si la loi n'a pas changé, si les procédures d'IVG médicamenteuses en ville ont été assouplies et si la plupart des hôpitaux se sont organisés pour maintenir les IVG pendant l'épidémie de coronavirus, les femmes viennent globalement moins avorter alors qu'elles en ont toujours le même besoin.» A noter aussi que sur trois semaines, le numéro vert a reçu 54 demandes pour une IVG à l'étranger ou une IMG (appelé aussi avortement thérapeutique) en France, contre 19 demandes l'an dernier, soit «une augmentation de 184% des demandes pour une interruption de grossesse au-delà de douze semaines de grossesse.» Malgré ces données, l'amendement déposé au Sénat pour allonger temporairement les délais d'IVG de douze à quatorze semaines pendant la durée de la crise sanitaire a été rejeté par le Sénat fin mai.
A lire aussi dans Libé : l'ONU s'inquiète de l'impact du Covid-19 sur la santé sexuelle et reproductive des femmes ; interview d'Emmanuelle Richard sur le tabou de l'abstinence ; la DGCCRF alerte sur la dangerosité des coupes menstruelles en cas de mauvaise utilisation ; en septembre, une expérimentation permettra de distribuer gratuitement des protections périodiques aux élèves, étudiants et femmes précaires.
Sexisme
FC Séoul : une amende record pour avoir placé des poupées sexuelles en tribune
Le sexisme, ça se paye. Le FC Séoul, club de foot de la capitale sud-coréenne, a été condamné le 21 mai à payer une amende de 100 millions de wons (soit 74 000 euros) pour avoir placé des poupées sexuelles en tribunes. C'est la plus lourde amende décidée par la K-League en trente-huit ans d'existence. La ligue justifie cette sanction par le fait que le club a «profondément humilié et blessé les fans de sexe féminin et porté atteinte à l'intégrité de la ligue», note France Info. Lors du match d'ouverture du championnat contre le Gwangju FC le 17 mai, le club avait décidé de combler l'absence de supporteurs en raison de la pandémie de Covid-19 par une dizaine de mannequins en silicone. Ces poupées sexuelles portaient des tee-shirts et tenaient des pancartes d'un vendeur de sex toys. Jouant la carte de la crédulité, le club a assuré qu'il ne savait pas qu'il s'agissait de sex toys. Un argument retenu de façon étonnante par la ligue, qui a tout de même tenu à préciser qu'il «aurait facilement pu reconnaître leur usage en faisant preuve de bon sens et d'expérience».
A lire aussi dans Libé : une tribune sur la stratégie consistant à s'emparer du port du masque, une obligation sanitaire, pour la transformer en un rituel de mode.
Santé
Le tabagisme en baisse chez les femmes l’an dernier
Une bonne nouvelle pour la santé des femmes. Le nombre de fumeuses au quotidien a diminué de façon «significative» entre 2018 et 2019, selon les chiffres publiés fin mai par Santé Publique France, qui souligne une «forte baisse» générale du tabagisme depuis 2014. Entre 2018 et 2019, le baromètre annuel ne relève pas d'évolution significative, sauf chez les femmes, où une baisse est observée que ce soit pour le tabagisme en général (diminution de 28,9% à 26,5%) ou le tabagisme quotidien (22,9% à 20,7%). Interrogée par France Info, la tabacologue Marie Van der Schueren, perçoit notamment dans cette baisse l'effet de la politique mise en place depuis 2014 «avec le "mois sans tabac" et des plans nationaux sur la réduction du tabagisme et sur la lutte contre le tabagisme, qui insistent particulièrement sur la catégorie des femmes et des jeunes femmes».
Elle se réjouit surtout de «la diminution du nombre d'infarctus dans le dernier Bulletin épidémiologique, car les femmes paient un très lourd tribut au tabac, et notamment au niveau cardiovasculaire.» La spécialiste fait remarquer que les «femmes ne fument pas forcément de la même manière» et qu'on «sous-estime leur niveau de dépendance par rapport au tabac». En raison des différences de métabolisme entre les deux sexes, les femmes ont parfois besoin de doses plus importantes de nicotine pour les aider à arrêter la cigarette et à lutter contre leur dépendance, en particulier quand elles sont enceintes, explique-t-elle. Elle alerte : «De manière générale, on va sous-estimer parfois l'aide qu'on peut apporter aux femmes.»
Choses vues, lues, entendues, ailleurs
• A lire, cette immersion de Slate chez les Mgtow, une communauté masculiniste répandant une idéologie misogyne et conspirationniste. Antiféministes, ils disent vouloir s'affranchir d'une relation conjugale qui leur est défavorable.
• La vidéo de la réalisatrice et comédienne belge Victoria Jadot qui confronte son voisin harceleur a fait le tour du web. Une vidéo repérée par Terrafemina.
• Des hôtesses de l'air d'Air France dénoncent des violences sexuelles endémiques. Une enquête de Mediapart montre que ces violences sont tolérées dans la compagnie.
• A voir en replay, le «Cash investigation» du 19 mai consacré aux inégalités salariales, particulièrement dans le milieu de la banque et de la finance.
• Des centaines de personnes ont témoigné sur le réseau social Tik Tok de violences sexuelles. Une initiative relayée par Anna Toumazoff, du compte Instagram «Mêmes pour cool kids féministes». Ces vidéos ont mené au lancement de #Vousnenousferezplustaire. Simone Media revient en vidéo sur ce mouvement.
• Une femme de 31 ans témoigne du viol dont elle a été victime dans un récit poignant publié sur Slate en plusieurs épisodes.
• Hôpitaux, grandes surfaces, écoles… France Info montre en chiffres que les femmes sont en première ligne face au Covid-19.