Sur les photos diffusées dans la presse au moment de l'arrestation du millionnaire new-yorkais Jeffrey Epstein il y a un an, le visage de Ghislaine Maxwell et ses airs de femme bien mise n'étaient jamais loin. On la voyait dans des soirées mondaines, au bras d'Epstein et aux côtés de figures de la jet-set, d'hommes d'affaires, de politiques ou d'aristocrates. Derrière les procureurs de New York, lors de la conférence de presse qui a suivi l'arrestation de celle qui est décrite comme sa rabatteuse, le 2 juillet, une pancarte montrait un cliché du duo, Maxwell tout sourire, le visage contre celui d'Epstein, un bras autour de son cou. L'ex-compagne et collaboratrice du défunt financier, inculpée de trafic de mineures, comparaît ce mardi devant une juge fédérale de Manhattan, par vidéoconférence pour cause de pandémie de coronavirus.
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Depuis que Jeffrey Epstein a été retrouvé mort le 10 août 2019, pendu dans sa cellule d'une prison de Manhattan – un décès qualifié officiellement de suicide –, Maxwell s'est retrouvée en première ligne dans l'enquête que