«Sapore di sale, sapore di mare…» Les Italiens n'ont pas complètement renoncé à planter leurs parasols après des mois de confinement pour cause de coronavirus. Chaque fin de semaine, les cités balnéaires sont prises d'assaut par des vacanciers prêts à affronter des heures d'embouteillages pour plonger leurs orteils dans l'eau. Mais les autorités sont sur le pied de guerre. Aux ports d'embarquement pour les îles, avant de monter dans les ferrys, les contrôles de température sont systématiques. «Un seul cas positif et toute la saison touristique s'écroulerait», explique Gerardo Santomauro, le maire de l'île de Ventotene, au large de Naples.
A lire aussi Covid-19 : l'été d'urgence permanent
Chaque soir, la courbe des contaminations continue d’être scrutée comme les oracles de l’Antiquité. Et depuis quelques jours, elle fait courir des sueurs froides aux hôteliers et gérants des plages. Après la décrue des dernières semaines, les cas positifs sont repartis à la hausse. Pour un pays qui a été particulièrement touché par le Covid, avec plus de 35 000 morts, la situation n’a rien de dramatique. Mais 306 cas ont été recensés jeudi. Un chiffre, le plus haut depuis un mois. qui ramène la péninsule un mois en arrière. 600 foyers épidémiques tout au long de la Botte ont été recensés.
«Bonus»
«L'alarme est de retour», titrait le q