A ce jour, seuls Malte, l’Albanie, l’Allemagne (pour les mineurs seulement), le Brésil, une vingtaine d’Etats américains et des provinces canadiennes avaient franchi le pas de l’interdiction - entre autres. Il faut ces derniers jours y ajouter la ville de Mexico. Vendredi, rapporte la presse hispanophone, la capitale mexicaine (une entité fédérative à part entière) a en effet banni les «thérapies de conversion», ces pseudo-traitements censés guérir l’homosexualité ou la transidentité. Approuvée lors d’une cession virtuelle, Covid-19 oblige, la réforme du code pénal de la ville de Mexico prévoit jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et des heures de travaux d’intérêts généraux pour celles et ceux qui pratiquent des «séances psychologiques, psychiatriques ou appliquent des méthodes visant à annuler, empêcher, modifier ou porter atteinte à l’expression de genre ou l’identité de genre ainsi que changer l’orientation sexuelle d’une personne». Une «victoire» pour les organisations LGBTI de la capitale.
LGBT+
La ville de Mexico interdit les «thérapies de conversion»
Célébration de la Gay Pride à Mexico. (PEDRO PARDO/AFP)
par LIBERATION
publié le 27 juillet 2020 à 20h21
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