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Libération
C'été un ...

Le 8 août 1888, Jack l’Eventreur rôde dans la nuit londonienne

(Photo Collection Christophel)
publié le 7 août 2020 à 17h06

Dans la nuit du 8 août 1888, (admirons la farandole de 8…), la police découvre dans une rue de Whitechapel, l’un des quartiers populaires de l’East End de Londres, le corps affreusement mutilé d’une prostituée d’une quarantaine d’années, suivi par quatre autres, prostituées aussi, attirant l’œil de la société sur les conditions de vie épouvantables des «pauvres». Une sinistre série que «Jack l’Eventreur», puisqu’on parle de lui, clôt en novembre avec le meurtre de Mary Kelly, une malheureuse irlandaise de 20 ans dont on retrouve les restes dispersés dans sa chambre de manière atroce, éviscérée comme les autres. D’où le surnom que les enquêteurs qui s’arrachent les cheveux sous les chapeaux melon ont donné au mystérieux tueur, lui prêtant aussi une formation de chirurgien (ou de boucher, c’est selon). La reine Victoria, depuis Balmoral, somme le Premier ministre d’agir au plus vite, le chef de Scotland Yard a remis sa démission, les pistes fumeuses se multiplient au gré des lettres et des enquêtes, allant jusqu’à mouiller le fils du prince de Galles. Mais plus de cent trente ans plus tard, on ne sait toujours pas qui c’est.