Dans le comté californien d’Orange, au sud de Los Angeles, l’heure est à la sidération. Le géant américain des loisirs, Disney, a annoncé mardi la suppression de 28 000 postes au sein de ses filiales de parcs d’attractions, croisières, événementiel et produits dérivés. La Californie, et dans une moindre mesure la Floride, sont concernées. 67% des employés licenciés travaillaient à temps partiel, et se trouvaient déjà au chômage technique depuis le mois d’avril.
Ce plan social, le plus important annoncé aux Etats-Unis depuis le début de la pandémie de coronavirus, est la conséquence directe de la fermeture, depuis mars, de Disneyland, deuxième parc d'attractions le plus visité au monde derrière Disney World, en Floride, qui a rouvert en juillet avec une jauge limitée. Dans un communiqué, la direction du groupe a mis en avant «l'impact prolongé du Covid-19 sur nos affaires, y compris les réductions de capacité sur les sites, en lien avec la distanciation physique, et les incertitudes sur la durée de la pandémie».
Effet domino
Dans le Golden State, les deux parcs à thème Disneyland et California Adventure, situés à Anaheim près de Los Angeles et fermés depuis le mois de mars, auraient dû rouvrir le 17 juillet. Mais la recrudescence de cas au cours de l'été a conduit les autorités locales à repousser la reprise d'activité dans certains secteurs économiques, dont les grands parcs à thème, qui accueillent chaque année des millions de visiteurs. Le PDG de Disney Parks, Experiences and Pr