Menu
Libération
Who run the world

Agression de colleuses, effets des lacrymos sur la santé reproductive, #Jegardemespoils… Septembre dans la vie des femmes

Un mois dans la vie des femmesdossier
Un collage contre les féminicides à Paris en septembre 2019 ; l'actrice Sarah Paulson et sa compagne l'actrice Holland Taylor en février lors de la soirée «Vanity Fair» des oscars ; l'attaquante brésilienne Marta lors du match contre la France pendant la Coupe du monde 2019 ; des affrontements entre les CRS et les manifestants lors d'un rassemblement Black Lives Matter en juin à Paris. (AFP)
publié le 2 octobre 2020 à 10h30

Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l'actualité des femmes, de leur santé, de leurs libertés et de leurs droits. Soixante-et-unième épisode : septembre 2020. Si vous avez manqué l'épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).

Violences

Des colleuses féministes percutées par un automobiliste

Quatre militantes du collectif Collages féministes de Montpellier ont été percutées fin août par un automobiliste, rapportent France Bleu et Midi libre. Vers 23 heures, alors qu'elles commençaient juste à coller la phrase «Victimes de violences appelez le 3919», un homme les menace : «Je me présente, je m'appelle Satan, j'ai violé la femme de Dieu et je vais vous violer vous aussi !», rapporte l'une des victimes à Midi libre. Malheureusement rompues aux comportements agressifs, les quatre jeunes femmes lui demandent de partir. Mais un peu moins d'un quart plus tard, l'homme revient et leur fonce dessus en voiture avant de fuir. «Ça été tellement rapide et tellement violent. […] Je pensais que mes amies étaient mortes ou qu'elles n'avaient plus de jambes», témoigne à la radio l'une des militantes, qui a réussi à éviter le véhicule.

L'issue de ce choc aurait pu être dramatique. Les victimes s'en sont sorties avec d'importants hématomes mais surtout avec un lourd traumatisme psychologique. Suspecté d'être le chauffard qui a foncé sur les colleuses, un homme de 27 ans a été interpellé le 24 septembre. Remis en liberté sous contrôle judiciaire, il sera jugé le 6 novembre. Cette agression grave témoigne de la violence à laquelle peuvent être confrontées les femmes mais plus spécifiquement les militantes féministes : des insultes sur les réseaux sociaux jusqu'aux harcèlements, menaces et agressions dans la rue pendant leurs actions.

A lire aussi dans Libé : un millier de bracelets antirapprochement à destination des conjoints ou ex violents ont été déployés alors que les partisans de la mesure s'impatientaient ; un an après le Grenelle des violences conjugales le bilan est en demi-teinte ; «l'outrage sexiste» est-il la solution contre le harcèlement de rue ? ; humiliations, harcèlement, agressions sexuelles… enquête sur les méthodes abusives d'un enseignant de théâtre au conservatoire de Rennes permise notamment par la liberté pédagogique laissée aux profs ; des abus constatés dans différentes écoles de théâtre selon les témoignages du compte «Paye ton rôle» ; après le mouvement #BalanceTonRappeur une enquête pour «agression sexuelle» a été ouverte contre le rappeur Moha La Squale, également visé Roméo Elvis a reconnu une agression sexuelle ; notre billet sur le cyberharcèlement subi par la chanteuse féministe Angèle pour répondre des actes de son frère, Roméo Elvis ; le mouvement #MusicToo prend de l'ambleur ; l'industrie de la mode également rattrapée par #MeToo ; critique du documentaire #MeToo secoue (aussi) la France ; pour Marlène Schiappa, le harcèlement de rue est quasi inexistant en Corse ; le Danemark a annoncé une réforme de sa législation sur le viol ; enlevées à leurs mères cinq femmes métisses réclament justice à l'Etat belge.

Santé

Les gaz lacrymogènes auraient des conséquences graves sur la santé reproductive

Douleurs accrues pendant les règles, menstruations irrégulières, abondantes et même fausses couches… inhaler du gaz lacrymogène pourrait avoir de graves conséquences sur la santé reproductive des femmes selon l'enquête de StreetPress, qui a croisé témoignages et recherches scientifiques. L'organisation Physicians for Human Rights a recensé dès 2012 des cas d'augmentation de fausses couches après une exposition au gaz lacrymogène au Bahreïn mais aussi en Palestine, en Corée ou encore en Turquie. Sans certitude toutefois que toutes soient directement liées à l'inhalation de ce gaz. Si les industriels entretiennent une réelle omerta sur la composition et les conséquences de ces grenades utilisées de façon exponentielle dans les manifestations, certaines études scientifiques lèvent en partie ce voile. Le professeur Andrei Tchernitchin, président du département du collège médical du Chili, a analysé dès les années 80 l'impact du gaz sur les taux d'hormones d'étudiantes. «Leurs éosinophiles, "un type de globules blancs impliqués dans des actions mécaniques dans l'utérus pouvant impacter le développement fœtal", sont vidés de leurs enzymes après exposition à du gaz lacrymogène», explique StreetPress.

Il met particulièrement en cause le gaz CS (chlorobenzylidène malononitrile), le composant irritant des grenades, présent dans la majorité d'entre elles, dont celles utilisées en France. Après avoir continué ses recherches, fin 2019 le scientifique a affirmé devant le Sénat chilien que «l'exposition au gaz durant une grossesse pourrait être à l'origine de malformations fœtales et de bébés mort-nés» mais aussi causer l'apparition de maladies respiratoires chez les personnes exposées durant la gestation ou la petite enfance. Dans leur étude, le biologiste français Alexander Samuel et le chercheur au CNRS André Picot, émettent aussi l'hypothèse que le gaz CS «possède deux molécules de cyanure, un composant qui a la particularité de priver les cellules de leur oxygène en contractant les vaisseaux sanguins. C'est ce phénomène qui pourrait expliquer les règles douloureuses ou abondantes». Amnesty International appelle à «clarifier l'impact» de ce gaz et les «règles de leur utilisation».

A lire aussi dans Libé : interview du professeur Eric Solary pour qui «le Covid a bloqué le dépistage et retardé le diagnostic» du cancer du sein.

Sexisme

Une nouvelle charte signée contre les stéréotypes sexistes des jouets

Une nouvelle «charte pour une représentation mixte des jouets» a été signée fin septembre par le gouvernement et les acteurs du secteur. Le texte, qui s'appuie sur un «engagement volontaire», vise à lutter contre les stéréotypes sexistes diffusés dès le plus jeune âge. En s'attaquant à la racine du problème, la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, espère notamment améliorer la parité dans certains secteurs professionnels, rapporte Challenges. «Tout commence avec les jouets, qui se sont de plus en plus genrés ces dernières années. Il y a quarante ans, seuls 20% des jouets étaient concernés, aujourd'hui c'est 100% dans certains catalogues», a-t-elle relevé. La réflexion entamée depuis un an a permis l'élaboration d'un guide pratique à destination des professionnels et d'un module de formation pour les vendeursLa question rituelle «Est-ce pour une fille ou un garçon ?» devrait donc bientôt disparaître au profit de celles sur l'âge et les centres d'intérêts de l'enfant.

Marion Vaquero, créatrice de l'association Pépite sexiste et signataire de la charte, explique à Libération : «L'impact de la première charte devrait surtout être visible lors de la période de Noël particulièrement dans les catalogues 2020 que l'on va analyser avec attention.» Petite révolution, cette année les poupées Corolle seront aussi proposées aux garçons mais toujours dans une boîte rose que l'industriel compte changer en 2021, selon Challenges. La charte 2020 s'élargit au commerce coopératif, aux sites marchands et aux acteurs de la petite enfance. Tous s'engagent «à développer des jouets qui ne véhiculent pas de stéréotypes», «à promouvoir de manière large les jeux scientifiques avec la création d'un label "Sciences, technologie, ingénierie, maths"», à «proposer des visuels neutres ou mixtes», «à supprimer la catégorisation filles-garçons dans les catalogues ou sur leur site en ligne» et à former leurs vendeurs. Y a du boulot.

A lire aussi dans Libé : le portrait de Marion Vaquero, créatrice de l'association Pépite sexiste ; CheckNews revient sur l'histoire de cette femme interdite d'entrée au musée d'Orsay en raison de son décolleté.

Liberté, égalité

Foot : au Brésil, l’égalité salariale appliquée en sélection nationale

Un peu moins d'un an après l'Australie, pionnière en la matière, le président de la Confédération brésilienne de football (CBF), Rogério Caboclo, «a décidé d'attribuer le même montant pour les primes et les indemnités journalières pour les hommes et les femmes, ainsi les joueuses vont gagner autant que les joueurs». A noter que cette mesure ne concerne que les sélections nationales. «C'est loin d'être le cas au sein des clubs, avec une différence de salaires abyssale entre hommes et femmes, dans le monde entier», rappelle le Monde. Cette annonce constitue malgré tout une avancée considérable vers l'égalité pour les joueuses brésiliennes alors qu'en mai un magistrat américain avait débouté la demande d'égalité de rémunération des championnes du monde. «L'an prochain, elles gagneront les mêmes primes que les hommes lors des Jeux olympiques. Et lors de la prochaine Coupe du monde, en 2023, les primes seront les mêmes, proportionnellement à ce qui est attribué par la Fifa», s'est félicité Rogério Caboclo.

A lire aussi dans Libé : l'interview de la journaliste Lauren Bastide pour qui les mouvements féministes et antiracistes sont à un moment crucial ; l'interview de Bibia Pavard, Florence Rochefort et Michelle Zancarini-Fournel qui signent une histoire inédite du féminisme ; le portrait de l'élue écologiste et militante LGBTI Alice Coffin ; nos billets sur les conséquences humaines des attaques politiques contre les femmes voilées et sur le tweet islamophobe d'une journaliste du Figaro ; les grands partis de gauche prônent l'égalité mais tous sont aux mains d'hommes, peu décidés à céder du terrain à des consœurs pourtant potentiellement plus rassembleuses comme Christiane Taubira, Anne Hidalgo, Clémentine Autain et Delphine Batho ; le portrait de l'autrice féministe Pauline Harmange dont l'essai misandre a été menacé de censure ; la juge à la Cour suprême, devenue une icône féministe, Ruth Bader Ginsburg est morte, un «tournant dans l'histoire des Etats-Unis», alors que son remplacement probable par une magistrate conservatrice laisse planer de nombreuses menaces sur la société américaine reportage à Washington DC où un hommage était rendu pendant deux jours à RGB ; Solitude, héroïne de la résistance des esclaves, a son jardin à Paris ; dans une tribune plusieurs collectifs et personnalités demandent la panthéonisation de Gisèle Halimi.

Corps, sexualité

#JeGardeMesPoils : la solidarité face aux diktats de l’épilation

Cachez ces poils que je ne saurais voir. Mélanie, une internaute féministe qui avait osé s'interroger début septembre sur l'utilisation des termes «prises mâles et femelles» en électricité, a fait les frais de ce diktat. Visiblement agacé par cette réflexion, un compte «antiféministe» a partagé une ancienne publication de la jeune femme où elle s'affichait au naturel avec ses poils provoquant une vague de cyberharcèlement, relate le Huffington Post. Face à une avalanche de tweets insultants, la jeune femme s'est exprimée dans un thread : «Je milite pour ma liberté d'exister avec mes poils et je me fais harceler continuellement depuis cinq jours, par des milliers de personnes dont certains qui souhaitent ma mort. Oui, je me sens profondément seule dans mon combat, profondément seule.» Elle poursuit : «Je veux changer le regard de la société et qu'on puisse accepter que les femmes aient des poils et pas qu'uniquement des poils blonds en quantité infime, qu'aux aisselles en fait.» En soutien à Mélanie, des internautes ont alors lancé le mouvement #JeGardeMesPoils montrant ainsi la complexe dualité des réseaux sociaux. De nombreuses femmes ont partagé leurs photos en forme d'ode à leurs poils mais surtout à leur liberté de choisir de les garder ou non.

Education

Covid-19 : la rupture d’éducation, inquiétude principale des jeunes filles

Les filles «constituent le groupe le plus affecté par les multiples conséquences de la pandémie», s'alarme l'ONG Plan international dans une nouvelle enquête mondiale réalisée auprès de 7 000 filles âgées de 15 à 24 ans dans quatorze pays. Deux chiffres sont particulièrement mis en exergue : celui sur la santé mentale, (neuf jeunes femmes sur dix déclarent souffrir d'anxiété à cause de la pandémie), et celui sur l'éducation. «Ne pas pouvoir se rendre à l'école ou à l'université constitue l'impact le plus négatif de la pandémie pour les filles : 62% déclarent en souffrir. Après six mois d'interruption pédagogique, le décrochage scolaire constitue un risque majeur», est-il écrit dans un communiqué. Ce laps de temps a «eu un impact proportionnellement plus conséquent sur les filles des pays à faibles revenus : dans certains, elles pourraient perdre 50% de leurs années complètes d'éducation».

Seule la moitié des répondantes ont pu poursuivre leurs études grâce à des ressources en ligne (sites web éducatifs, cours en ligne, vidéos YouTube) et moins d'un tiers ont pu utiliser des applis mobiles. «Je pense abandonner l'école. Certain·e·s de mes ami·e·s m'ont suggéré des sites web pour étudier, mais je n'ai pas l'impression de progresser et je n'ai pas toujours un bon accès à Internet. Je suis très découragée et je ne pense pas être la seule fille à ressentir cela», a notamment témoigné Deborah, une Brésilienne âgée de 18 ans. Selon cette enquête, une fille sur trois craint que la crise sanitaire affecte ses futures possibilités d'emploi.

A lire aussi dans Libé : avec le mouvement #Lundi14septembre collégiennes et lycéennes revendiquent le droit de porter jupes, crop-tops et décolletés ; témoignages de proviseurs, profs et parents d'élèves sur la réglementation des tenues en milieu scolaire qui révèle un double standard d'exigence en fonction du sexe selon la sociologue Gabrielle Richard ; reportage à Boulogne-sur-Mer où les élèves du lycée Edouard-Branly manifestent pour le droit de s'habiller librement ; interview de la chercheuse Camille Lavoipierre sur ces restrictions vestimentaires qui ciblent ceux qui ne sont pas dans la norme scolaire ; tribune de la philosophe Camille Froidevaux-Metterie sur ces injonctions vestimentaires qui montrent encore la puissance du contrôle social sur les corps féminins ; un sondage de l'Ifop publié dans Marianne sur les différentes tenues «correctes» pour une fille au lycée a suscité une vive indignation ; nos billets sur ce sondage symbolique du contrôle sociétal perpétuel pesant sur le corps des femmes et sur le faux pas de Natacha Polony sur le crop-top ; l'Ecole nationale de la magistrature sera, pour la première fois de son histoire, dirigée par une femme, l'avocate Nathalie Rolet.

Vie privée, famille

Face aux réflexions sur sa compagne, l’actrice Sarah Paulson conspue une «pensée âgiste»

Actuellement à l'affiche de la série Ratched (préquel du film Vol au-dessus d'un nid de coucou), l'actrice Sarah Paulson a donné un coup de pied bienvenu aux présupposés sur ce que devrait être un couple, relate Terrafemina. Interviewée par l'autrice Roxane Gay (Bad Feminist) pour le magazine Harper's Bazaar, elle évoque notamment l'intérêt débordant suscité par sa différence d'âge de trente-deux ans avec sa compagne, l'actrice Holland Taylor. Si les commentaires sur son couple sont en général bienveillants, les moqueries ne sont jamais bien loin. Sarah Paulson estime que cet intérêt pour leur différence d'âge est en partie lié à la réticence de notre société à «affronter la mortalité» mais témoigne surtout de «notre propre pensée âgiste et l'idée qu'être vieux, c'est cesser d'avoir un quelconque désir». Terrafemina dénonce ces «biais profondément ancrés dans une société où la jeunesse est glorifiée, en amour comme dans le milieu professionnel. Et où l'hétéronormativité pousse parfois à une fétichisation crasse de la communauté LGBTQ+». Roxane Gay analyse également : «Soit les gens spéculent parce qu'elles sont toutes les deux célèbres soit parce qu'elles sont deux femmes ouvertes sur leur relation et que cela reste une nouveauté, peu importe le chemin que nous pensons avoir parcouru.»

A lire aussi dans Libé : le congé paternité allongé à vingt-huit jours ; dépression post-partum, postes en maternité… les pistes du gouvernement pour la petite enfance ; la justice refuse de reconnaître comme mère une femme transgenre ; une doctorante a étudié les puissantes stratégies utilisées par les hommes pour éviter les tâches ménagères ; depuis quelques mois, sur les réseaux sociaux, des Britanniques et des Américaines vantent les valeurs traditionnelles de la femme au foyer ; interview de Belinda Cannone qui dans son dernier livre poursuit son exploration du couple contemporain dont la séparation est souvent inéluctable.

Travail

Les femmes journalistes plus précaires que les hommes

Dans le cadre de la mission relative à la place des femmes dans les médias en temps de crise de la députée Céline Calvez, l'association MédiaClub'Elles et la mutuelle Audiens ont publié une étude sur la répartition des femmes et des hommes dans les métiers du journalisme, relaie les Nouvelles News. Les chiffres montrent de façon flagrante les effets du «plafond de verre ou plancher collant» sur la carrière des femmes. Alors qu'elles représentent près de 47% des journalistes, on ne compte que 31% de dirigeantes. «Une segmentation» de certains métiers saute aussi aux yeux : 73 % des documentalistes sont des femmes alors que 85% des reporters photos et 60% des journalistes reporters d'images (JRI) sont des hommes. Côté rémunération, les femmes gagnent en moyenne 15% de moins. Si le temps partiel est plus développé chez les femmes, en équivalent temps plein, pour les CDI, la rémunération des hommes est supérieure de 10,6% (et de 5,4% pour les CDD). Dans un secteur de plus en plus précarisé, ces derniers occupent la majorité des postes en CDI alors que les femmes sont majoritairement en CDD.

Choses vues, lues, entendues, ailleurs que dans «Libé» :

• Une historienne britannique aborde pour la première fois le sujet des règles en camps de concentration dans le magazine History TodayUn sujet repéré par Slate.

• Alors qu'une liste de quelque 1 100 noms d'agresseurs supposés est sortie sur les réseaux sociaux en juillet, le Monde revient sur la deuxième vague #MeToo au Québec.

• L'Agence nationale de sécurité du médicament a lancé un appel à contributions pour les patientes prenant les pilules Lutéran et Lutényl car elles augmentent les risques de tumeur au cerveau. Interview d'Isabelle Yoldjian, cheffe du pôle gynécologie de l'ANSM, dans 20 Minutes.

• Selon un rapport d'Amnesty International, Twitter ne protège toujours pas suffisamment les femmes contre la violence et les insultes en ligne. A lire sur les Nouvelles news.

• Des chercheurs australiens ont découvert que le venin des abeilles détruisait les cellules cancéreuses du sein, même pour les formes les plus agressives. A lire sur Science Post.

• Après le Bechdel test, le Clit test a été créé pour pointer les défaillances de la représentation du plaisir féminin à l'écran où le clitoris brille par son absence. Plus d'infos dans Cheek magazine.

Causette analyse l'utilisation de la plainte en diffamation, devenue l'arme fatale des hommes accusés publiquement de violences.