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virée en états pivots

En Pennsylvanie, «les électrices prennent en main l'avenir du pays»

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La confirmation d'une juge conservatrice à la Cour suprême, prévue cette semaine au Sénat, mobilise dans les deux camps sur les questions de l'avortement et de la sauvegarde de l'assurance-santé, à seize jours de l'élection présidentielle.
Un bus de soutien à Amy Coney Barrett, candidate à la Cour suprême des États-Unis parrainée par Concerned Women for America, un groupe chrétien conservateur, à York (Pennsylvanie) le 15 octobre. (Peter van Agtmael/Magnum Photos/Peter van Agtmael. Magnum Photos pour Libération)
publié le 19 octobre 2020 à 15h45

Un grand bus rose layette se gare sur le parking d'un diner en bordure d'autoroute. Ce jeudi matin, dans la banlieue d'York, au sud-est de la Pennsylanie, un petit groupe de femmes accueille des représentantes de Concerned Women for America (CWA), une organisation chrétienne créée à la fin des années 70 comme une réponse conservatrice au mouvement féministe. Leur bus, flanqué du visage souriant d'Amy Coney Barrett, sillonne jusqu'à fin octobre les Etats-clés de la présidentielle pour mobiliser l'électorat autour de la nomination de la juge conservatrice à la Cour suprême, choisie par Donald Trump pour remplacer l'icône progressiste Ruth Bader Ginsburg, décédée mi-septembre. Une quarantaine d'étapes, pour «montrer notre soutien, et rappeler pourquoi elle est le meilleur choix pour la Cour», explique l'une des organisatrices, Annabelle Rutledge, à sa descente du bus.

«Amy est une source d'inspiration pour tant de femmes. Et pourtant, les féministes n'aiment pas Amy parce qu'elle change le récit habituel, lance Rutledge aux présentes, qu