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Virée en Etats pivots

En Pennsylvanie, les pro-Trump veulent continuer à y croire…

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Dans les bastions républicains de cet Etat disputé, les supporteurs inconditionnels du milliardaire croient à la répétition du scénario de 2016. Echos de meeting.
Lors d’un meeting de campagne de Donald Trump à Erié (Pennsylvanie), mardi. (Photo Peter van Agtmael. Magnum pour Libération)
publié le 21 octobre 2020 à 21h01

Un hangar d'aéroport, des estrades en plein air, des écrans géants et un avion, Air Force One, qui atterrit sous des tonnerres d'applaudissements. La mise en scène est rodée : voilà quatre ans que le président Donald Trump s'y adonne. Ces derniers jours, remis de son infection au coronavirus, et dans la dernière ligne droite de la campagne avant le scrutin du 3 novembre, le rythme de ses apparitions publiques s'est encore accéléré. Wisconsin, Floride, Arizona, Nevada… En moins d'une semaine, l'avion présidentiel s'est posé sur les tarmacs de la plupart des Etats-clés. Et mardi soir, c'était à Erié, dans le nord-ouest de la Pennsylvanie, dans cette Rust Belt si cruciale pour sa réélection. A l'inverse de son rival Joe Biden, qui mène une campagne a minima et profitait de ces derniers jours pour se préparer à l'ultime débat télévisé qui l'opposera ce jeudi au président sortant, Donald Trump occupe le terrain.

Dans un vent glacial, ses supporteurs, la plupart masqués - une fois n'est pas coutume -, l'ont acclamé aux cris de «four more years», «quatre ans de plus». «Si nous gagnons la Pennsylvanie, nous gagnons tout le truc», a-t-il lancé à son arrivée sur le podium. Le comté d'Erié, où se situe la ville industrielle en déclin, dans la région des G