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Climat

S'il est élu, Biden s'engage à revenir dans l'accord de Paris

La décision de Donald Trump de sortir de l'accord de 2015 était emblématique de sa politique climatique. Son adversaire a promis de revenir dessus s'il était élu.
Joe Biden le 4 novembre dans le Delaware. (Kevin Lamarque/Photo Kevin Lamarque. Reuters)
publié le 5 novembre 2020 à 11h34

«Aujourd'hui, le gouvernement Trump a officiellement quitté l'accord de Paris sur le climat. Et dans exactement 77 jours, un gouvernement Biden le rejoindra.» A l'annonce de la sortie définitive des Etats-Unis de l'accord international pour le climat, le candidat démocrate à la présidence du pays s'est empressé de faire une promesse. En cas de victoire de Joe Biden, la première économie mondiale reviendra bien dans le giron du texte signé par près de 200 pays.

Si Donald Trump venait à être réélu – et la question n'est pas encore tranchée –, les Etats-Unis ne seraient plus contraints à respecter ce traité international destiné à contenir le réchauffement climatique «nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels». Il s'agit du premier Etat au monde à quitter ce traité international et cette décision est très symbolique.

S’ils restent dans l’accord, les Etats-Unis devront notamment faire part régulièrement de leurs engagements et de leurs efforts en matière de climat. Le pays, deuxième plus gros émetteur mondial derrière la Chine a promis sous Obama de réduire ses émissions de 26 % à 28 % d’ici à 2025 par rapport à 2005.

Alors que Trump a allégé les règles environnementales, soutenu l'industrie des énergies fossiles et multiplié les discours climatosceptiques pendant quatre ans, Joe Biden a fait de l'écologie un de ses arguments de campagne. Il a notamment présenté un plan de 1 700 milliards de dollars (1 440 milliards d'euros) afin que les Etats-Unis atteignent d'ici 2050 la neutralité carbone.

«Si on donne à un pyromane du climat quatre années de plus à la Maison Blanche, comment pourrait-on s'étonner que l'Amérique s'embrase encore davantage ?» s'était interrogé Joe Biden en septembre.