Donald Trump aurait dû être le centre d’attention de cette journée de lundi, même à ses dépens, mais Joe Biden lui a ravi la vedette pour annoncer une nouvelle ère politique. Après vingt jours de recomptage de voix bidons et de recours en justice infondés, l’administration Trump a donné les premiers signes d’une reddition formelle, autorisant l’amorce des premières procédures de passation de pouvoir. Le camp Biden, qui promettait l’annonce d’une vague de nominations pour son futur gouvernement pour ce mardi, a eu beau jeu d’avancer l’évènement de 24 heures, occultant en quelques minutes son prédécesseur, pour présenter les nouveaux visages de sa future présidence. Qu’ils soient mondialement connus, comme John Kerry, ancien candidat à la Maison Blanche et secrétaire d’Etat lors du second mandat d’Obama, et Janet Yellen, ex-présidente de la Réserve fédérale, ou des conseillers de l’ombre montés en grade durant la dernière présidence démocrate, les nouveaux membres du gouvernement Biden apportent autant une image de professionnalisme qu’une riche symbolique de renouveau et de retour à des normes politiques intelligibles.
L'équipe compte les premières femmes jamais nommées à la tête du Trésor américain, en l'occurrence Janet Yellen, ou à la direction du renseignement comme Avril H