«Je me suis engagé en politique à la suite de l'affaire Colectiv», explique Adrian Albu en regardant ses mains brûlées. «Ce soir-là, j'ai perdu ma sœur et mon cousin et j'ai failli mourir. Tout ça à cause de la gabegie, de la corruption et de l'incompétence des politiciens qui gangrènent mon pays. Nous allons changer les choses», ajoute le nouveau conseiller municipal de Bucarest. «Ça va être un combat difficile, mais c'est celui de notre génération et désormais, on est prêts», renchérit de son côté le nouveau maire du deuxième arrondissement de Bucarest, Radu Mihaiu, sur le pied de guerre pour les élections législatives qui ont lieu ce dimanche.
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Ce scandale, c'est celui d'un club underground, le Colectiv, dans le centre de la capitale roumaine qui, le 30 octobre 2015, s'embrase alors qu'il accueille un concert de rock. 30 personnes meurent brûlées vives, 35 autres décéderont de maladies nosocomiales dans les hôpitaux du pays sous-équipés et mal entretenus.