Menu
Libération
Justice

Affaire Epstein: le Français Jean-Luc Brunel mis en examen et écroué

Article réservé aux abonnés
Affaire Epstein, un scandale américaindossier
L’agent de mannequins, accusé de viols et d’avoir participé au réseau de trafic sexuel de mineures mis en place par le financier américain, a été mis en examen et placé en détention provisoire, a annoncé samedi le parquet de Paris. Il avait été interpellé mercredi alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour le Sénégal.
Devant les anciens appartements de Jeffrey Epstein, à Paris, en août 2019. (Francois Mori/Photo François Mori. AP)
publié le 17 décembre 2020 à 17h31
(mis à jour le 19 décembre 2020 à 10h24)

Il est sûrement le maillon central du volet français de l’affaire Epstein. Soupçonné d’avoir participé au réseau de trafic sexuel du milliardaire américain, retrouvé mort l’an dernier en prison, et lui-même visé par des accusations de violences sexuelles, l’agent de mannequins Jean-Luc Brunel a été mis en examen vendredi soir pour «viols sur mineur de plus de 15 ans» et «harcèlement sexuel», et placé en détention provisoire, a annoncé samedi le parquet de Paris.

Il avait été interpellé mercredi à l'aéroport de Roissy et placé en garde à vue selon l'AFP, une information confirmée par le parquet de Paris à Libération. Le septuagénaire s'apprêtait à prendre un vol à destination de Dakar (Sénégal). Il a été placé en garde à vue pour viols et agressions sexuelles, notamment sur mineurs, harcèlement sexuel, association de malfaiteurs et traite des êtres humains au préjudice de victimes mineures aux fins d'exploitation sexuelle, dans le cadre d'une enquête ouverte en août 2019, précise le parquet.

Dans son communiqué publié samedi, le procureur de la République, Rémy Heitz, annonce que le parquet de Paris a ouvert vendredi à l'encontre de Jean-Luc Brunel une information judiciaire des chefs de «viols sur mineur de plus de 15 ans, harcèlement sexuel par personne ayant autorité et traite des êtres humains aggravée au préjudice de victimes mineures aux fins d’exploitation sexuelle.»

«J’en ai pleuré de joie»

«C'est formidab