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Libération
Chiens de faïence

En Asie, Taiwan et la question de la «ligne rouge»

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Lors de son allocution de nouvel an, la présidente, Tsai Ing-wen, a évoqué des «défis difficiles» face à la Chine, au moment où Joe Biden s'apprête à prendre ses fonctions et où le Japon l'exhorte à soutenir la démocratie taïwanaise.
La présidente du Taiwan, Tsai Ing-wen, à Taiwan le 11 décembre. (Photo Ann Wang. Reuters)
publié le 1er janvier 2021 à 19h26

Ce sera la certitude et l'inquiétude de 2021 en Asie. Taiwan restera au cœur des tensions entre les Etats-Unis et la Chine, avec la crainte qu'elles dégénèrent en une crise périlleuse incontrôlable dans cette région en paix froide. Ces derniers mois, la vibrante démocratie taïwanaise a été victime de dizaines d'incursions dans ses airs et ses eaux par des appareils chinois. Un forcing militaire et sécuritaire qui s'inscrit dans un climat de défiance croissant et avec des appels récents à un plus grand soutien à apporter aux 23 millions de Taïwanais.

Après l’étouffement – sans grande contestation internationale — de Hongkong, qui devait pourtant incarner le principe «une Chine, deux systèmes», le risque est réel de voir les autorités chinoises pousser plus avant leur hégémonie régionale. Surtout en cette année où elles célébreront le centenaire du Parti communiste chinois.

«Pas de manière irréfléchie»