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Washington gèle des ventes d'armes à l'Arabie Saoudite et aux Emirats

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L'administration Biden entend réexaminer la vente de munitions à l’Arabie Saoudite et de 50 chasseurs F-35 aux Emirats arabes unis conclue par l'équipe de Trump.
A la base aérienne de Riyad (Arabie Saoudite), en 2017. (Photo Fayez Nureldine. AFP)
publié le 28 janvier 2021 à 19h40

La fin de l'idylle entre les Etats-Unis et ses alliés arabes du Golfe vient d'être signifiée sans tarder par l'administration Biden. Le département d'Etat a annoncé mercredi suspendre «temporairement» des ventes d'armes conclues avec l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis «pour permettre aux nouveaux dirigeants de les réexaminer».

La mesure n'est pas exceptionnelle, selon le nouveau secrétaire d'Etat, Antony Blinken, qui a précisé que l'habitude veut qu'une nouvelle administration «revoie les ventes en cours pour s'assurer qu'elles servent [nos] objectifs stratégiques et notre politique étrangère». Mais la mise en avant de cette décision par la diplomatie américaine suggère que la révision de sa politique au Moyen-Orient ne concernerait pas uniquement les contrats d'armement.

Un contrat de 23 milliards de dollars

La suspension vise la vente de munitions à l’Arabie Saoudite mais surtout de 50 chasseurs F-35 aux Emirats arabes unis (EAU), pour un montant de 23 milliards de dollars. Un contrat substantiel non seulement par son montant, mais aussi par sa portée stratégique et son prix politique.

Il a été conclu l'