Depuis le 7 octobre et le début du conflit entre le Hamas et Israël, nous, salarié·e·s de Libération, constatons une recrudescence de messages de haines antisémites, d’insultes, de menaces et d’attaques contre notre directeur de la rédaction, ainsi que nos journalistes couvrant la guerre au Proche-Orient. Ce climat d’hostilité n’est pas nouveau mais il s’est intensifié ces deux derniers mois et nous le déplorons.

Nous dénonçons ces intimidations et injures à caractère antisémite, ainsi que tout autre propos raciste ou diffamatoire émanant d’anonymes, de personnalités publiques ou d’institutions ciblant le journal, son directeur et des membres de la rédaction. Les attaques contre les journalistes de Libération, qu’elles soient faites en raison de leur religion réelle ou supposée, ou de leur travail, n’ont pas lieu d’être.

Ces actes et ces comportements graves constituent par ailleurs des infractions pénales passibles d’amendes et de peines d’emprisonnement.

De tels propos à l’encontre de journalistes ne doivent en aucun cas être banalisés. La Société des journalistes et du personnel de Libération exprime sa solidarité et apporte son soutien à chacun et chacune des membres de la rédaction du journal.