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Rétro 2024

2024, une année sens dessus dissous

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Une dissolution surprise, des JO de rêve, le come-back de Trump, la Syrie sans Assad… «Ne jamais dire jamais» pourrait être la devise de ces douze derniers mois, tant l’actualité a bouleversé toutes nos certitudes.
De gauche à droite : Léon Marchand, Judith Godrèche, Donald Trump, Gisèle Pelicot, Michel Barnier et Bachar al-Assad. (Photomontage Libération/avec Denis Allard, Cha Gonzalez, Carlos Barria. Reuters, Manon Cruz. reuters, Albert Facelly et Sana. AFP)
publié le 27 décembre 2024 à 18h36

Dissolution, Jeux olympiques, guerre à Gaza, morts de l’année… Retrouvez tous les articles de la rétro 2024 en cliquant sur ce lien.

Par essence, l’actualité n’est jamais prévisible. Mais il y a un an, on attaquait 2024 avec quelques certitudes tout de même. L’élection présidentielle américaine allait opposer deux mâles octogénaires blancs ; à Matignon, en revanche, on était plutôt sur une tendance trentenaire ; entre Russie et Ukraine, la première occupait une partie du territoire de la seconde ; la gauche française semblait bien trop divisée pour s’unir de quelque façon que ce soit ; les nappes phréatiques, après deux années de sécheresse, seraient toujours désespérément vides ; la Syrie était tenue d’une main de fer par un dictateur sanguinaire ; les conservateurs britanniques avaient beau faire n’importe quoi (tenter d’envoyer leurs clandestins au Rwanda, par exemple), ils restaient toujours au pouvoir ; Cyril Hanouna verrouillait pour longtemps nos soirées télé en bouffon aussi puissant qu’inquiétant ; les JO à Paris allaient être un enfer ; l’abbé Pierre, quand même, était quelqu’un de formidable et le pastis ne pouvait être associé à aucune autre ville que Marseille.

Et puis l’année nous a offert Kamala Harris (pour quelques mois seulement), Michel Barnier (puis François Bayrou), la percée ukrainien