Invité à s’emparer du journal papier comme d’autres créateurs avant lui, le street artist Invader s’avise que le dernier étage de Libé serait un support parfait pour un motif grand format. Le début d’un long week-end de peinture improvisé.

89 parties disputées en simultané par le champion du monde dans les locaux du quotidien : le joli coup de décembre 1988 était dû au succès foudroyant du minitel.

Personne n’a autant squatté la page portrait que l’acteur, toujours sous la plume de la même journaliste, plongeant chaque fois un peu plus dans les méandres de sa personnalité.

En 1981, le journal est à un tournant et se déchire entre ceux qui veulent le moderniser et les nostalgiques des débuts. Une opposition chroniquée au quotidien, à travers le vrai-faux destin troublé d’un pays imaginaire.

Dans ses premiers mois, le journal faisait feu de tout bois pour se financer. La richesse de certains membres de l’équipe a été bienvenue… mais éphémère.

Après une petite confusion sur l’anniversaire du personnage de Bram Stoker, le journal lui rend malgré tout hommage. Et ses éditorialistes se pastichent allègrement.

Entre le juré de la «Nouvelle Star» et le service médias de «Libération», se joue, dans les colonnes du journal et à l’antenne, une partie de ping-pong verbale philosophico-absurde en direct et en prime time.

Condamné puis acquitté pour un double meurtre, l’ancien militant écrivait pour le journal qui avait pris résolument son parti pendant toute la procédure. Quand il est tué en pleine rue à Paris, c’est la stupeur.

Il était le seul patron de presse à avoir sa marionnette: une notoriété ambivalente, due à une vraie tendresse des auteurs de Canal +.

Trois reporters et des valises de pièces d’or... en chocolat. Au lendemain de l’élection de Mitterrand, le journal paye de sa personne pour dénoncer l’évasion fiscale des grandes fortunes.

Contactée et convoquée par l’assassin de l’ancien collabo René Bousquet, la journaliste se rend enceinte au rendez-vous. Et pas question pour elle de céder son précieux enregistrement à la police qui a débarqué tous flingues dehors.

Dans les années 90, le chroniqueur a traîné ses carnets entre clubs obscurs et backstages VIP, pour une rubrique mythique qui a capturé l’essence et la fin d’une époque.

Retour sur un dispositif photographique sans fard (et un peu cruel) installé pour les primaires du PS de 2011 et 2017… dont la rédaction aura aussi profité.

En prenant ses distances avec la «bande à Baader», «Libération» va provoquer la colère de militants d'extrême gauche qui viendront physiquement prendre possession des locaux.

Rouge, horizontal et iconique, le logo de «Libé» est né en 1981. En quarante-deux ans, il aura pris des couleurs, pour les Schtroumpfs ou pour la Gay Pride ; les aura perdues après les attentats du 13 Novembre ou la chute d’Alep.

Un faux journal, écrit par de vrais journalistes, édito de Serge July compris : le supplément glissé dans la BD «la Femme piège» joue avec les temporalités.

Comment une erreur technique est devenue malgré nous un symbole de la capacité de «Libération» à rendre compte de l’air du temps.

Un match des Bleus a suscité au sein de la rédaction l’un des plus virulents (et futiles) débats de son histoire récente. Même le service photo s’en mêle.

Un jour d’été, le mantra de Laurent Joffrin, «penser contre soi-même», est poussé à son climax : «Libé» est investi, pacifiquement, par ses adversaires.

Transformer le journal en «Flore du XXIe siècle» ? Le projet des actionnaires fait entrer en éruption la rédaction qui laisse éclater sa colère dans les colonnes.

Alain Bizos raconte comment il s’est retrouvé, un peu par hasard, à photographier l’ennemi public numéro 1 durant sa cavale. Des photos qui ne seront publiées que trente ans plus tard.

Familier du journal, Jean Paul Gaultier fêtera ses 35 ans de création en habillant littéralement les salariés de la rédaction avec des pages du quotidien.

En 1985, le journal avait posé la question à 400 auteurs parmi les plus grands. Une parution qui a marqué le milieu littéraire et qui trouve ses origines... en 1919. Récit.

Une édition exceptionnelle de «Libération» à retrouver en kiosques et sur le site liberation.fr.

Occupée de mars à novembre 2022, l’exploitation agricole des Povod père et fils située à Bilozerka a été ravagée par l’armée russe. Le matériel a été détruit, les champs anéantis et les récoltes volées. Symbole d’un secteur mis à l’arrêt.

Cinquante-cinq ans après Neil Armstrong et Buzz Aldrin, on devrait remarcher sur la Lune. Mais cette fois, il n’y aura pas que des hommes : qui, alors, sera la première à fouler le sol lunaire ?

Plasticiens, vidéastes, chorégraphes… Depuis vingt ans, le Cnes a créé un département entièrement dévolu à la création. Jusqu’à la conception de la première œuvre jamais réalisée in situ dans l’espace, en 2017, par Thomas Pesquet.

Née avec la conquête spatiale, la discipline, qui consiste à imaginer et concevoir des systèmes adaptés entre autres à l’apesanteur, pourrait connaître de nouveaux jours heureux avec le développement des vols touristiques dans l’espace.

L’expansion humaine dans le système solaire pose la question de la préservation des traces de la conquête, telles celles du premier site Apollo sur la Lune ou des sondes s’y étant posées.

Avec la multiplication des collisions de satellites, le nombre de débris augmente dangereusement. Une pollution contre laquelle Etats et entreprises tentent de lutter avec des projets de nettoyage.

A l’occasion des Nuits des étoiles d’hiver, «Libé» change de dimension et fait de l’espace son centre de gravité. Car si le ciel fait toujours rêver, il importe d’en prendre soin face aux périls qui le menacent.

Soixante-dix ans après le premier pas du reporter belge sur l’astre, le diptyque «Objectif Lune»-«On a marché sur la Lune» demeure d’une étonnante acuité.

Dans son dernier essai, l’astrophysicien s’intéresse aux anomalies qui défient les théories scientifiques modernes. Pour lui, même si «aucune n’est vraie», il faut les considérer comme des balises qui montrent la voie à la recherche.

Jusqu’à dimanche sont organisées près de 100 manifestations partout en France pour s’initier à l’astronomie et découvrir le ciel. En vedette : Orion.

Ce jeudi dans Libération, une quinzaine de dessinateurs et dessinatrices illustrent tous les sujets d’actualité du journal.

Certains établissements scolaires français souffrent d’une forte ségrégation scolaire. Il existe pourtant des solutions pour y introduire davantage de mixité sociale. Exemple avec l’expérimentation menée dans un collège parisien.

De l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe au soulèvement en Iran, en passant par la réélection de Macron, 2022 fut riche en évènements. Retour sur dix unes de «Libération» qui retracent l’année.

La guerre en Ukraine et la planète en surchauffe : pas de répit pour un monde à peine sorti du Covid où même la présidentielle française a peiné à se faire sa place dans l’actualité.

Ce mercredi 30 novembre sort le numéro spécial jeunesse de Libération, où auteurs et dessinateurs prennent le contrôle de la rédaction.

Depuis presque dix ans, Remember Me recueille des canidés roumains abandonnés pour leur trouver un foyer en France. En région parisienne, première rencontre entre sept canidés et leur nouvelle famille.